... tandis que les Russe progressaient vers Berlin, les anglo-américains ne restaient pas inactifs, ravivant les craintes de Staline qu'ils ne finissent par arriver les premiers dans la capitale du bientôt défunt Reich millénaire.
Visitant Hanovre le 8 avril 1945, Eisenhower demanda à Alexander Bolling, commandant de la 84ème division d'infanterie, vers où il comptait à présent porter son effort
"Nous allons continuer la progression, mon général. Nous avons la voie libre jusqu'à Berlin et rien ne peut nous arrêter !"
"Eh bien continuez, rétorqua Eisenhower, et ne laissez personne vous arrêter"
De son côté, la Troisième armée de Patton s'enfonçait dans les montagnes du Harz, sans guère rencontrer de résistance.
De fait, les civils allemands étaient plus effarés qu'apeurés par le débraillé tapageur de l'armée américaine, fort éloignée il est vrai de la rigueur prussienne à laquelle ils étaient habitués depuis l'enfance.
Mais s'ils suscitaient moins de terreur que les Russes, et parfois même un véritable soulagement, les Anglo-américains partageaient hélas le même goût que toutes les armées en campagne pour le pillage des vaincus....
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