... alors que les civils berlinois décomptaient avec inquiétude les quelques heures qui les séparaient de l'arrivée des troupes russes, les civils de Koenigsberg, eux, étaient soumis depuis plusieurs jours à des bombardements si intenses qu'ils obscurcissaient le ciel.
Hitler ayant déclaré la ville "forteresse", ces dizaines de milliers d'habitants n'avaient eu d'autre choix qu'entre les obus russes qui tombaient n'importe où, et les balles allemandes qui s'abattaient sur les "déserteurs", les "défaitistes" ou, tout simplement, sur toute personne surprise à hisser un drapeau blanc à sa fenêtre.
"L'aviation est très efficace", nota sobrement le lieutenant Inozemstev. "Nous utilisons à grande échelle les lance-flammes. S'il reste un seul allemand dans un immeuble, il en est chassé par le feu (...) Il est dores et déjà évident pour tout le monde que l'assaut sur Koenigsberg deviendra un exemple classique d'assaut sur une grande ville"...
Il ne croyait pas si bien dire
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