... pour défendre la ville de Berlin et ses trois millions d'habitants contre une armée rouge forte de plus de deux millions de soldats, le général Reymann ne disposait guère que de quelques dizaines de milliers d'hommes.
Encore ceux-ci étaient-ils souvent trop vieux ou trop âgés pour combattre, voire simplement dépourvus de tout armement (!)
Sur le papier, la milice populaire - la Volksturm - alignait certes près de 60 000 "combattants",... dont la plupart n'avaient bénéficié d'aucun entraînement. Leurs chefs, qui ne disposaient que de quelques armes hétéroclites (généralement de vieux fusils et quelques Panzerfaust avec lesquels ils étaient censés venir à bout de tanks de 40 tonnes) n'avaient souvent d'autre choix que de renvoyer les miliciens chez eux, faute d'armes à leur distribuer.
Et quand par miracle ils parvenaient à équiper quelques hommes, ils devaient de toute manière leur permettre de retourner régulièrement dans leur famille, puisque rien n'avait été prévu pour les nourrir (!)
Et inutile d'espérer recevoir un soutien de l'extérieur : "On devrait laisser ces fous de Berlin mariner dans leur propre jus !", s'exclama le général Kinzel, chef d'État-major du général Heinrici, à une demande de renforts
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