... en septembre 1939, l'Allemagne avait annexé une bonne partie de la Pologne, expulsant plus de 700 000 Polonais de leurs fermes et maisons, et les privant de tout moyen de subsistance afin de faire de la place aux colons germanophones.
Rien d'étonnant dès lors à ce qu'en 1945, le désir de revanche des Polonais ait été si violent qu'il les poussa à ignorer toutes les lois de la guerre
Le général Serov, chef du NKVD pour le 1er front bielorusse, s'en plaignit ouvertement à son supérieur, le pourtant très sanguinaire Lavrenti Beria, soulignant que les soldats polonais se comportaient tellement mal à l'égard des prisonniers allemands que bon nombre d'entre eux étaient purement et simplement abattus en route, c-à-d avant qu'ils ne puissent fournir le moindre renseignement.
Par exemple, dans le secteur du 2ème régiment de la 1ère division d'infanterie, sur les 80 soldats allemands qui furent capturés, seuls deux parvinrent à rallier le centre de regroupement. Tous les autres ayant été exécutés. Les deux survivants furent ensuite interrogés par le chef de corps, mais quand celui-ci les envoya à l'officier de renseignement pour interrogatoire complémentaire, ils furent également abattus en chemin...
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