
C'est oublier un peu vite que dans les combats de tanks, le blindage et la puissance de feu se payent toujours en terme de vitesse et d'agilité, et aussi que deux tanks de 30 tonnes sont bien plus faciles et moins coûteux à construire qu'un seul tank de 60 tonnes.

Considéré par beaucoup comme le meilleur tank occidental de la guerre, le Panther est une machine si complexe à fabriquer que sa production ne dépassera pas 6 000 exemplaires, chiffre respectable dans l'absolu mais largement inférieur à ceux du Sherman américain (48 000), du T-34 russe (84 000) ou même des vieux et beaucoup plus modestes Panzers III et IV (15 000 au total)

Avec leurs 45 tonnes bien tassées, ces deux frères sont de toute manière bien trop lourds pour leur moteur, leur transmission et leur suspension, ce qui provoque d'innombrables pannes quasi impossibles à réparer sur le terrain,... a fortiori sous les regards d'une Aviation alliée omniprésente.

Contrairement à ce dernier, le Tiger (et plus tard le Koenigstiger) est le plus souvent utilisé en petits groupes de quatre ou cinq tanks, qui parviennent généralement à stopper l'ennemi, voire à créer une percée dans ses rangs. Hélas, ce résultat n'est jamais que de courte durée, vu le nombre d'adversaires.

En Normandie, il n'est pas rare de rencontrer des Tiger intacts et figés au bord de la route, après que leurs équipages aient dû les abandonner, par manque d'essence ou à la suite d'un problème mécanique.

Hitler, de son côté, a déjà décidé de passer à autre chose...
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