... le 13 juin 1944, une semaine après le Jour J, la première fusée V1 s'abat sur le territoire britannique.
C'est la réponse de Hitler au Débarquement de Normandie, mais aussi aux centaines de raids menés par les Britanniques au-dessus du Reich, et auxquels les Allemands n'ont jamais été en mesure de répondre efficacement, faute de quadrimoteurs de bombardement.
Construit par Fieseler, le "Vergeltungswaffen -1", "arme de représailles 1" ou "V1" est petit avion sans pilote transportant 800 kilos d'explosifs, qu'un pulsoréacteur Argus propulse à plus de 600 kms/h pendant environ 300 kilomètres.
Pendant près de trois mois, une centaine de V1 quotidiennes vont être tirées vers Londres. En septembre, elles seront relayés par les fusées V2, plus performantes et quant à elles impossibles à intercepter (1).
Dans une Allemagne écrasée sous les bombes alliées depuis 1942, l'annonce des premiers tirs de V1 est naturellement accueillie avec enthousiasme :
"Le rapport de la Wehrmacht du 16 juin, qui annonce que des raids ont été menés sur le sud de l'Angleterre et sur Londres avec un engin explosif d'un genre nouveau provoque des transports de joie. (...) On exulte en apprenant que des coups ont été portés au centre de la ville"
(...) "Le matin du 6 juillet, Churchill indique à la Chambre des Communes que l'on déplore 2 752 morts. Un million de Londoniens, des femmes et des enfants pour la plupart, sont évacués (...) En septembre, 25 000 maisons sont détruites. Sur les 8 839 V1 mises à feu, 27 % touchent des quartiers d'habitation et tuent 5 475 personnes".
Cependant, "Pour acheminer à Londres un tonnage comme celui du raid qui avait provoqué la tempête de feu sur Hambourg, il aurait fallu trois mille fusées V2. Mais durant les sept mois de leur engagement, seules 1 359 d'entre elles furent tirées sur cette ville. Comparé à ce qui se produisait chaque jour en Allemagne, tout cela maintenait les dégâts dans une limite militairement insignifiante. Dès le départ, l'arme de représailles n'était pas en mesure de venger l'Allemagne" (2)
(1) Saviez-vous que... 764 à 766
(2) Jorg Friedrich, L'Incendie, page 119
C'est la réponse de Hitler au Débarquement de Normandie, mais aussi aux centaines de raids menés par les Britanniques au-dessus du Reich, et auxquels les Allemands n'ont jamais été en mesure de répondre efficacement, faute de quadrimoteurs de bombardement.
Construit par Fieseler, le "Vergeltungswaffen -1", "arme de représailles 1" ou "V1" est petit avion sans pilote transportant 800 kilos d'explosifs, qu'un pulsoréacteur Argus propulse à plus de 600 kms/h pendant environ 300 kilomètres.
Pendant près de trois mois, une centaine de V1 quotidiennes vont être tirées vers Londres. En septembre, elles seront relayés par les fusées V2, plus performantes et quant à elles impossibles à intercepter (1).
Dans une Allemagne écrasée sous les bombes alliées depuis 1942, l'annonce des premiers tirs de V1 est naturellement accueillie avec enthousiasme :
"Le rapport de la Wehrmacht du 16 juin, qui annonce que des raids ont été menés sur le sud de l'Angleterre et sur Londres avec un engin explosif d'un genre nouveau provoque des transports de joie. (...) On exulte en apprenant que des coups ont été portés au centre de la ville"
(...) "Le matin du 6 juillet, Churchill indique à la Chambre des Communes que l'on déplore 2 752 morts. Un million de Londoniens, des femmes et des enfants pour la plupart, sont évacués (...) En septembre, 25 000 maisons sont détruites. Sur les 8 839 V1 mises à feu, 27 % touchent des quartiers d'habitation et tuent 5 475 personnes".
Cependant, "Pour acheminer à Londres un tonnage comme celui du raid qui avait provoqué la tempête de feu sur Hambourg, il aurait fallu trois mille fusées V2. Mais durant les sept mois de leur engagement, seules 1 359 d'entre elles furent tirées sur cette ville. Comparé à ce qui se produisait chaque jour en Allemagne, tout cela maintenait les dégâts dans une limite militairement insignifiante. Dès le départ, l'arme de représailles n'était pas en mesure de venger l'Allemagne" (2)
(1) Saviez-vous que... 764 à 766
(2) Jorg Friedrich, L'Incendie, page 119
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