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| Soldats australiens, à Singapour, après leur libération du camp de Changi, septembre 1945 |
A Singapour… mais aussi un peu partout en Asie où se trouvent encore des contingents japonais !
"Comme dans le Pacifique, la planification et l'organisation par le SEAC du rapatriement des prisonniers de guerre et des internés furent dépassées par les événements.
La Force clandestine 136 et les groupes "E" (1) avaient, quelques mois avant la Capitulation japonaise, découvert des camps en Malaisie, au Siam et en Indochine française et, lorsque cela était possible, établi des contacts avec les détenus.
Des équipes de contrôle du RAPWI (2) avaient également été mises en place.
Mais l'hypothèse de base de toute la planification était basée sur l'idée que dits les camps seraient libérés progressivement, c-à-d au fur et à mesure de la reconquête des territoires, alors que soudainement, quelque 125 000 prisonniers de guerre et internés (y compris ceux de Java), répartis sur une vaste zone, dans quelque 250 camps, nécessitaient tous un rapatriement urgent et simultané" (2)
Et ce rapatriement est en vérité une tâche titanesque, qui va durer des semaines, et même des mois, et surtout une tâche qu’il va falloir mener en même temps qu’un autre rapatriement, celui-là encore plus important, et d’une toute autre nature…
(1) unités d’élite composées d’agents infiltrés appartenant au Special Operations Executive (SOE) britannique
(2) Recovery of Allied Prisoners of War and Internees (RAPWI), organisation chargée de la récupération des prisonniers de guerre et internés alliés.
(3) ibid, page 493

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