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| Le Barfleur - classe Battle - en 1946 |
Si le ravitaillement en côte-à-côte, spécialité autant que norme américaine, a également fini par s’imposer chez les Britanniques, leurs propres pétroliers, non contents d’être bien moins nombreux que les américains, sont également plus petits et plus lents, donc beaucoup moins à même de ravitailler rapidement une flotte de combat, et aussi de pallier aux éventuels imprévus… comme l’arrivée, le 20 juillet, du porte-avions Indefatigable qui, guéri de ses problèmes de catapultes, a finalement pu quitter Sydney et s’est précipité à la rencontre de ses camarades, mais en consommant bien plus de mazout qu’estimé !
Avec l'arrivée de l’Indefatigable, mais aussi des destroyers Wakeful, Wrangler et du tout nouveau Barfleur (1) qui l’accompagnent, la BPF se retrouve certes plus puissante qu’auparavant, mais aussi, et peut-être surtout,… en déficit de quelque 2 500 tonnes de mazout, ce qui, une fois encore, pousse ses responsables à quémander l’aide des Américains - lesquels vont par exemple accepter de ravitailler eux-mêmes les croiseurs Uganda, Gambia et Achilles - mais aussi à recourir à toutes sortes d’expédiants, comme la conversion en pétroliers auxiliaires des porte-avions d'escorte, Arbiter et Ruler, qui avaient eux-mêmes déjà été convertis en simples transporteurs d'avions !
Le 24 juillet, les Américains mais aussi les Britanniques sont cependant prêts à lancer une nouvelle série de raids contre les côtes japonaises, leurs aérodromes, leurs installations, leurs ports et aussi les quelques navires qui s’y trouvent encore,... mais que les Américains, une fois de plus, sont bien décidé à se garder pour eux seuls…
(1) le Barfleur sera l'unique destroyer de la nouvelle classe Battle à servir durant la 2ème G.M.

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