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| Attaqué par plusieurs centaines d'avions, le Yamato rend les armes et chavire... |
… USS Yorktown, 07 avril 1945, 10h00
Pour Mitscher, tout le défi en cet instant consiste donc à se rapprocher du Yamato autant que possible, puis à l'attaquer… sans compromettre pour autant - le souvenir de Leyte est encore présent dans toutes les mémoires ! - la sécurité des troupes et des navires engagés devant Okinawa.
Heureusement pour lui, Mitscher dispose de moyens importants, soit douze porte-avions et près d'un millier d'appareils immédiatement disponibles (!), ainsi que d’un sérieux atout dans sa manche : sous la forme de la vingtaine de porte-avions d'escorte spécialement dédiés à la protection des opérations de débarquement, mais aussi… des porte-avions lourds de la British Pacific Fleet, que chacun au sein de l’US Navy considère avec condescendance, mais qui dans les circonstances présentes, vont s’avérer bien utiles pour jouer, à leur total insu (!), le rôle de garde-fou !
Peu après minuit, les porte-avions américains quittent donc leur faction devant Okinawa et montent à 30 nœuds vers la position présumée du Yamato
Et à 10h00, alors que le dernier appareil décolle du Yorktown, 438 autres (!) sont déjà en vol,... soit plus que n'en avaient mobilisé les Japonais pour l'attaque contre la grande base navale de Pearl Harbor, trois ans et demi plus tôt !
Depuis Pearl Harbor et, surtout, depuis Kuantan, la suite (1) est aussi tragique qu’inévitable : repéré, rejoint, puis finalement attaqué de toute part par plusieurs centaines de chasseurs, de bombardiers et d’avions-torpilleurs qui le transforment lentement mais implacablement en un gigantesque amas de ferrailles chauffé à blanc, le Yamato rend les armes et chavire à 14h23 avant d’être immédiatement déchiré par une énorme explosion, puis de glisser vers l’abîme, emportant plus de 3 000 hommes avec lui.
"La plus jolie chose que j’aie jamais vue", dira un aviateur américain en manque de poésie…
(1) sur les détails de ce drame : Saviez-vous que… Ten-Go Sakusen
Pour Mitscher, tout le défi en cet instant consiste donc à se rapprocher du Yamato autant que possible, puis à l'attaquer… sans compromettre pour autant - le souvenir de Leyte est encore présent dans toutes les mémoires ! - la sécurité des troupes et des navires engagés devant Okinawa.
Heureusement pour lui, Mitscher dispose de moyens importants, soit douze porte-avions et près d'un millier d'appareils immédiatement disponibles (!), ainsi que d’un sérieux atout dans sa manche : sous la forme de la vingtaine de porte-avions d'escorte spécialement dédiés à la protection des opérations de débarquement, mais aussi… des porte-avions lourds de la British Pacific Fleet, que chacun au sein de l’US Navy considère avec condescendance, mais qui dans les circonstances présentes, vont s’avérer bien utiles pour jouer, à leur total insu (!), le rôle de garde-fou !
Peu après minuit, les porte-avions américains quittent donc leur faction devant Okinawa et montent à 30 nœuds vers la position présumée du Yamato
Et à 10h00, alors que le dernier appareil décolle du Yorktown, 438 autres (!) sont déjà en vol,... soit plus que n'en avaient mobilisé les Japonais pour l'attaque contre la grande base navale de Pearl Harbor, trois ans et demi plus tôt !
Depuis Pearl Harbor et, surtout, depuis Kuantan, la suite (1) est aussi tragique qu’inévitable : repéré, rejoint, puis finalement attaqué de toute part par plusieurs centaines de chasseurs, de bombardiers et d’avions-torpilleurs qui le transforment lentement mais implacablement en un gigantesque amas de ferrailles chauffé à blanc, le Yamato rend les armes et chavire à 14h23 avant d’être immédiatement déchiré par une énorme explosion, puis de glisser vers l’abîme, emportant plus de 3 000 hommes avec lui.
"La plus jolie chose que j’aie jamais vue", dira un aviateur américain en manque de poésie…
(1) sur les détails de ce drame : Saviez-vous que… Ten-Go Sakusen
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