mardi 11 février 2025

8193 - il suffirait d'un seul...

La situation en milieu d'après-midi, avec le Scharnhorst touché dans l'estuaire de l'Escaut

… 14h50

Sur le Scharnhorst, toujours immobilisé sur l’eau et balloté par la houle, cela fait maintenant 20 minutes qu’ingénieurs et mécaniciens s’efforcent de réparer les avaries et, surtout, de redémarrer les trois turbines à vapeur du grand croiseur de bataille.

A 14h50, alors qu’un peu plus loin le reste de la flottille est déjà occupé à en découdre avec les Bristol Beaufort britannique, une première turbine renait à la vie, suivie, quelques minutes plus tard par les deux autres, ce qui permet bientôt au Scharnhorst de repartir à 27 noeuds et sur les traces de ses petits camarades.

Mais quelques instants plus tard, un autre Beaufort quant à lui gréé en bombardier parvient à percer la couche nuageuse et à lancer quelques bombes qui -  mais faut-il vraiment s’en étonner vu la constante malchance des Britanniques - ne provoquent cependant aucun dommage supplémentaire.

Peu après 15h00, le Gneisenau, désormais parvenu aux abords de Rotterdam, mène donc la ligne allemande, immédiatement suivi par le Prinz Eugen, et tous les deux flanqués par plusieurs dizaines d’escorteurs, dont le destroyer Z-29 qui a recueilli l’amiral Ciliax et son État-major, tandis que le Scharnhorst, qui s’est remis en route, traine quant à lui à une trentaine de km en arrière, en compagnie d’une poignée d’escorteurs.

Sur tous les bâtiments, la tension ne fait que croître à mesure que l’on se rapproche des eaux allemandes, synonymes de sécurité mais malgré tout encore lointaines, et s’ils sont parvenus jusqu’ici à repousser victorieusement toutes les attaques aériennes comme navales, les marins, épuisés, craignent à tout moment de voir surgir le bombardier-torpilleur ou alors le navire britannique qui réussira là où tous les autres ont échoué…

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