T-34 russe pénétrant à Dalian (Chine) sous le regard d'une population qui ne sait quoi penser... |
… Mandchourie, 09 août 1945
Aux premières heures du 09 août, alors que le B-29 "Bock’s Car" est déjà en route vers Nagasaki, l’Armée rouge, forte de plus d’un million cinq cents mille hommes, pénètre donc en Mandchourie sous une pluie torrentielle et à la totale stupeur des défenseurs japonais qui, depuis les affrontements de l’été 1939, s’y trouvaient quasiment en vacances.
Personne, dans le camp japonais, ne s’attendait à cela ! Les plus observateurs avaient certes noté le retour de bon nombre d’unités soviétiques qui, depuis l’automne de 1941, avaient été envoyées à l’Ouest, et les plus lucides s’attendaient certes à voir la Russie entrer tôt ou tard dans la guerre, mais personne n’avait imaginé une attaque d’une telle ampleur, ni lancée aussi rapidement !
Et pour ne rien arranger, les forces japonaises présentes en Mandchourie sont tout sauf préparées et en mesure de résister à une pareille vague !
Depuis plusieurs années, elles ont en effet été régulièrement ponctionnées de leurs troupes et de leur matériel au profit de la défense de diverses îles du Pacifique, et finalement d’Okinawa et du Kyushu, et ce qui reste n’est constitué, au mieux, que d’unités de seconde ligne qui, non contentes d’être en sous-effectifs, sont dramatiquement en manque d’avions, de tanks, de canons, de véhicules, quand ce n'est pas de moral !
Comme le dira plus tard un officier japonais "nous étions tous très amers envers les Russes pour avoir attaqué maintenant. C'était tellement injuste ! Nous avions été obligés d'envoyer tant d'hommes sur d'autres fronts du Pacifique. C'était comme des cambrioleurs pénétrant par effraction dans une maison vide" (1)
Côté russe, évidemment, l’interprétation que l’on donne de cette invasion de la 25ème heure est bien différente..
(1) Hastings, op cit
Aux premières heures du 09 août, alors que le B-29 "Bock’s Car" est déjà en route vers Nagasaki, l’Armée rouge, forte de plus d’un million cinq cents mille hommes, pénètre donc en Mandchourie sous une pluie torrentielle et à la totale stupeur des défenseurs japonais qui, depuis les affrontements de l’été 1939, s’y trouvaient quasiment en vacances.
Personne, dans le camp japonais, ne s’attendait à cela ! Les plus observateurs avaient certes noté le retour de bon nombre d’unités soviétiques qui, depuis l’automne de 1941, avaient été envoyées à l’Ouest, et les plus lucides s’attendaient certes à voir la Russie entrer tôt ou tard dans la guerre, mais personne n’avait imaginé une attaque d’une telle ampleur, ni lancée aussi rapidement !
Et pour ne rien arranger, les forces japonaises présentes en Mandchourie sont tout sauf préparées et en mesure de résister à une pareille vague !
Depuis plusieurs années, elles ont en effet été régulièrement ponctionnées de leurs troupes et de leur matériel au profit de la défense de diverses îles du Pacifique, et finalement d’Okinawa et du Kyushu, et ce qui reste n’est constitué, au mieux, que d’unités de seconde ligne qui, non contentes d’être en sous-effectifs, sont dramatiquement en manque d’avions, de tanks, de canons, de véhicules, quand ce n'est pas de moral !
Comme le dira plus tard un officier japonais "nous étions tous très amers envers les Russes pour avoir attaqué maintenant. C'était tellement injuste ! Nous avions été obligés d'envoyer tant d'hommes sur d'autres fronts du Pacifique. C'était comme des cambrioleurs pénétrant par effraction dans une maison vide" (1)
Côté russe, évidemment, l’interprétation que l’on donne de cette invasion de la 25ème heure est bien différente..
(1) Hastings, op cit
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