Chasseurs japonais à Khalkhin Gol, en 1939 |
... car malheureusement pour les Japonais, les dits Russes, depuis plusieurs mois, jouent en fait double jeu, manifestant ouvertement ouverture et sympathie à l’endroit des doléances nippones,... et se préparant secrètement à déclarer la guerre au Japon !
Pour en comprendre les raisons, on pourrait remonter aux batailles de Port-Arthur et Tsushima, où l’Armée et la Marine russe ont subi, en 1905, deux complètes et très humiliantes défaites dont elles ont mis plus d’une génération à se remettre (!), ou encore aux multiples incidents de frontières qui ont opposé les deux pays en Mandchourie durant les années 1930, et qui ont abouti à l’été 1939 aux affrontements de Khalkhin Gol.
Mais il nous suffit en fait de revenir à la Conférence de Yalta de février 1945, où les Britanniques et, surtout, les Américains, toujours aussi désireux de s’épargner des pertes dans leurs propres rangs, ont obtenu de Staline la promesse de déclarer la guerre au Japon "dans les trois mois suivants la Capitulation allemande", une promesse bien entendu assortie de confortables compensations sous forme de territoires à arracher à l’Empire japonais, en particulier en Mandchourie et en Corée, et une promesse encore rappelée à Staline lors de la Conférence de Potsdam, qui vient tout juste de s’achever.
Or, en ces premiers jours d’août 1945, cela fait très exactement trois mois que l’Allemagne nazie a capitulé... et plusieurs semaines que Staline, dans la plus grande discrétion, est occupé à déménager dans l’extrême-orient russe, et en prévision de cette attaque, de nombreuses divisions de l'Armée rouge jusque-là stationnées en Allemagne
Mais après la tragédie de Hiroshima, après l’usage par les Américains de cette nouvelle bombe "atomique" d’une puissance "jusque-là jamais vue", il existe un risque, non négligeable, que les Japonais se résignent à jeter l’éponge et à accepter la "Capitulation sans condition" que les Américains exigent, et aussi un risque, également non négligeable, que les dits Américains, dès lors parvenus à leurs fins sans l’aide de l’Armée rouge, et sans le prix du sang versé par l’Armée rouge, reviennent sur leur parole et n’octroient pas à la Russie la part du gâteau prévu, ce que Staline, s’il était à leur place, ne manquerait d’ailleurs pas de faire...
Pour en comprendre les raisons, on pourrait remonter aux batailles de Port-Arthur et Tsushima, où l’Armée et la Marine russe ont subi, en 1905, deux complètes et très humiliantes défaites dont elles ont mis plus d’une génération à se remettre (!), ou encore aux multiples incidents de frontières qui ont opposé les deux pays en Mandchourie durant les années 1930, et qui ont abouti à l’été 1939 aux affrontements de Khalkhin Gol.
Mais il nous suffit en fait de revenir à la Conférence de Yalta de février 1945, où les Britanniques et, surtout, les Américains, toujours aussi désireux de s’épargner des pertes dans leurs propres rangs, ont obtenu de Staline la promesse de déclarer la guerre au Japon "dans les trois mois suivants la Capitulation allemande", une promesse bien entendu assortie de confortables compensations sous forme de territoires à arracher à l’Empire japonais, en particulier en Mandchourie et en Corée, et une promesse encore rappelée à Staline lors de la Conférence de Potsdam, qui vient tout juste de s’achever.
Or, en ces premiers jours d’août 1945, cela fait très exactement trois mois que l’Allemagne nazie a capitulé... et plusieurs semaines que Staline, dans la plus grande discrétion, est occupé à déménager dans l’extrême-orient russe, et en prévision de cette attaque, de nombreuses divisions de l'Armée rouge jusque-là stationnées en Allemagne
Mais après la tragédie de Hiroshima, après l’usage par les Américains de cette nouvelle bombe "atomique" d’une puissance "jusque-là jamais vue", il existe un risque, non négligeable, que les Japonais se résignent à jeter l’éponge et à accepter la "Capitulation sans condition" que les Américains exigent, et aussi un risque, également non négligeable, que les dits Américains, dès lors parvenus à leurs fins sans l’aide de l’Armée rouge, et sans le prix du sang versé par l’Armée rouge, reviennent sur leur parole et n’octroient pas à la Russie la part du gâteau prévu, ce que Staline, s’il était à leur place, ne manquerait d’ailleurs pas de faire...
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