Le Ministre Matsuoka, signant le Pacte de non-agression. Staline semble déjà penser à la suite... |
... il faut dire qu’à cette date, l’Empereur et son gouvernement comptent encore, pour adoucir les conditions de toute reddition, sur les bons offices des... Russes, avec lesquels ils ont d'ailleurs conclu, le 13 avril 1941, un pacte officiel de "non agression" qui, quelques mois plus tard, a d’ailleurs permis à Staline de rapatrier à l’Ouest, et contre l’Allemagne, plusieurs centaines de milliers de soldats présents aux frontières orientales de la Russie depuis la Bataille de Khalkhin Gol ayant violemment opposé les deux pays à l’été de 1939.
Et puisque les Russes ont été, durant près de quatre ans, les Alliés des Américains dans la lutte contre l’Allemagne nazie, ceux-ci sont les mieux placés, estime-t-on à Tokyo, pour plaider la cause du Japon auprès de ces derniers, et leur arracher l’une ou l’autre concession, en particulier sur les trois points que chacun au Japon, et qu’il soit civil ou militaire, juge proprement inacceptables.
Il y a d’abord l’Empire lui-même, que les Américains veulent totalement démanteler au point de le ramener non pas seulement à ses frontières d’avant-guerre, mais carrément à ses frontières historiques d’avant l’Ère Meiji, c-à-d avant ses conquêtes en Mandchourie, en Chine, en Corée ou encore à Taïwan.
La seconde est relative à l’Archipel nippon proprement dit, que les Américains veulent occuper militairement et sur lequel ils veulent installer sinon un régime à leur solde, du moins un régime profondément réformé, où l’autorité de l’Empereur, qui devra lui-même être désacralisé, sera sinon abolie, du moins ramenée à un rôle purement protocolaire.
Le troisième point, enfin, est relatif au Tribunal militaire, que les Américains entendent mettre sur pieds au Japon et qui, à l’instar de celui de Nuremberg pour les crimes de guerre allemands, sera habilité à juger, et évidemment à condamner, les principaux responsables militaires et civils japonais, en ce et y compris - suprême outrage - l’Empereur lui-même !
Reste néanmoins à savoir dans quelle mesure les Américains sont ou non prêts à accepter des concessions,... et aussi si les Russes eux-mêmes sont réellement disposés à les réclamer au nom du Japon !
Et puisque les Russes ont été, durant près de quatre ans, les Alliés des Américains dans la lutte contre l’Allemagne nazie, ceux-ci sont les mieux placés, estime-t-on à Tokyo, pour plaider la cause du Japon auprès de ces derniers, et leur arracher l’une ou l’autre concession, en particulier sur les trois points que chacun au Japon, et qu’il soit civil ou militaire, juge proprement inacceptables.
Il y a d’abord l’Empire lui-même, que les Américains veulent totalement démanteler au point de le ramener non pas seulement à ses frontières d’avant-guerre, mais carrément à ses frontières historiques d’avant l’Ère Meiji, c-à-d avant ses conquêtes en Mandchourie, en Chine, en Corée ou encore à Taïwan.
La seconde est relative à l’Archipel nippon proprement dit, que les Américains veulent occuper militairement et sur lequel ils veulent installer sinon un régime à leur solde, du moins un régime profondément réformé, où l’autorité de l’Empereur, qui devra lui-même être désacralisé, sera sinon abolie, du moins ramenée à un rôle purement protocolaire.
Le troisième point, enfin, est relatif au Tribunal militaire, que les Américains entendent mettre sur pieds au Japon et qui, à l’instar de celui de Nuremberg pour les crimes de guerre allemands, sera habilité à juger, et évidemment à condamner, les principaux responsables militaires et civils japonais, en ce et y compris - suprême outrage - l’Empereur lui-même !
Reste néanmoins à savoir dans quelle mesure les Américains sont ou non prêts à accepter des concessions,... et aussi si les Russes eux-mêmes sont réellement disposés à les réclamer au nom du Japon !
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