 |
| L'équipage de l'Enola Gay, posant à côté de l'appareil |
… Tinian, 02h00
Une heure plus tard, le B-29 Enola Gay décolle à son tour de Tinian, puis lentement, pesamment, met le cap sur le Japon, accompagné de deux autres B-29 chargés de scientifiques et d'équipements de mesures.
Vers 07H00, Straight Flush débouche pour sa part au-dessus d’Hiroshima, où la population, prévenue par les sirènes d'alerte, a eu le temps de gagner les abris. Mais rien ne se passe, et le grand bombardier américain s'éloigne bientôt sans être autrement inquiété.
Il faut dire qu’au Japon, la pénurie d'essence est devenue telle que le Haut Commandement a carrément interdit toute tentative d'intercepter des appareils américains isolés, raison pour laquelle l'Enola Gay voyage d'ailleurs sans aucune escorte de chasse.
Après le départ de Straight Flush, les sirènes sonnent donc la fin de l'alerte, et chacun s’en retourne immédiatement vaquer à ses petites affaires, pensant avoir une fois de plus échappé au pire.
Mais très haut dans le ciel, l'opérateur radio de Straight Flush est déjà en train d’expédier son rapport : le ciel est dégagé au dessus d'Hiroshima.
A 07H25, l'Enola Gay, qui croise à près de 9 000 mètres d'altitude, infléchit donc sa route vers cette ville, qui est certes un "centre militaire" depuis 1868, en même temps qu'une importante base navale, avec arsenaux et bassins de radoubs, mais qui, surtout,... offre l’immense avantage de ne pas encore avoir été bombardée par l’Aviation américaine, ce qui rendra donc d'autant plus "spectaculaire" la future "démonstration" qu'on se propose d'y faire...
Une heure plus tard, le B-29 Enola Gay décolle à son tour de Tinian, puis lentement, pesamment, met le cap sur le Japon, accompagné de deux autres B-29 chargés de scientifiques et d'équipements de mesures.
Vers 07H00, Straight Flush débouche pour sa part au-dessus d’Hiroshima, où la population, prévenue par les sirènes d'alerte, a eu le temps de gagner les abris. Mais rien ne se passe, et le grand bombardier américain s'éloigne bientôt sans être autrement inquiété.
Il faut dire qu’au Japon, la pénurie d'essence est devenue telle que le Haut Commandement a carrément interdit toute tentative d'intercepter des appareils américains isolés, raison pour laquelle l'Enola Gay voyage d'ailleurs sans aucune escorte de chasse.
Après le départ de Straight Flush, les sirènes sonnent donc la fin de l'alerte, et chacun s’en retourne immédiatement vaquer à ses petites affaires, pensant avoir une fois de plus échappé au pire.
Mais très haut dans le ciel, l'opérateur radio de Straight Flush est déjà en train d’expédier son rapport : le ciel est dégagé au dessus d'Hiroshima.
A 07H25, l'Enola Gay, qui croise à près de 9 000 mètres d'altitude, infléchit donc sa route vers cette ville, qui est certes un "centre militaire" depuis 1868, en même temps qu'une importante base navale, avec arsenaux et bassins de radoubs, mais qui, surtout,... offre l’immense avantage de ne pas encore avoir été bombardée par l’Aviation américaine, ce qui rendra donc d'autant plus "spectaculaire" la future "démonstration" qu'on se propose d'y faire...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire