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| Chemnitz, en 1945 |
Toutefois - mais faut-il vraiment s’en étonner - Harris qui, comme tout le monde, voit pourtant la fin de la guerre arriver à grands pas, n’a pour sa part aucune intention d’y renoncer !
"Au cours des deux premières semaines de mars, Harris lança une série de raids dans le cadre du Plan de Transport, mais il utilisa la même méthode : détruire la ville et, idéalement, la gare.
À la fin de 1943, il avait [pourtant] soutenu que "la destruction de villages ou même de petites villes ne contribuerait en rien à la destruction de tout système complexe dont dépendait l'effort aérien allemand"
Cela était désormais oublié.
Le 5 mars, 683 avions larguèrent près de 2 000 tonnes sur le centre de Chemnitz, dévastant la vieille ville et les quartiers environnants. Les incendies, qui firent rage pendant des heures, ravagèrent certes la gare, mais les Américains l'avaient déjà détruite deux jours plus tôt.
Les 7 et 8 mars, Dessau fut à son tour ravagée par des bombes, provoquant des incendies visibles à des centaines de kilomètres. Trois jours plus tard, Harris retourna dans la Ruhr. Le 11 mars, plus d'un millier d'avions bombardèrent le centre d'Essen, causant d'importants dégâts aux gares de triage et aux usines Krupp.
Le lendemain après-midi, une force légèrement plus importante détruisit Dortmund.
Cinq jours plus tard, ce fut au tour de Würzburg (1)
(1) Randall, op cit, page 332
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