mardi 27 août 2024

8025 - l'ultime voyage en train

Maquette du bunker de la Chancellerie... qu'aucune bombe alliée n'atteindra jamais...
... offusqué, Guderian réplique que l’homme en question est un de ses meilleurs officiers, et que si le Führer veut l’envoyer dans un asile, et bien "qu’il n’hésite pas à l’y envoyer lui aussi" !

Et alors que, complètement écœuré, il s'apprête à quitter la place, Hitler, comme pour l’apaiser, le prend alors à part et le remercie de ses efforts grâce auxquels, lui dit-il, "le Front de l'Est n'a jamais encore possédé d'aussi puissantes réserves"

"Le Front de l'Est", rétorque Guderian, "est comme un château de cartes. S'il vient à être rompu en un seul endroit, tout le reste s'effondrera", ce à quoi Hitler, toujours soucieux d’avoir le dernier mot, rétorque que "le courage" et "une volonté de fer" permettront de "tenir le Front".

Mais le 12 janvier, comme l’avait prédit Guderian, quelque 2 200 000 soldats soviétiques passent à l’attaque contre des forces allemandes cinq fois moins nombreuses, qu’elles écrasent donc tel un rouleau-compresseur sans que le "courage" ou la "volonté de fer" puissent y changer quoi que ce soit !

Encore quatre jours et, le 16 janvier, au lieu de l'annonce de la Chute de Strasbourg, que le Führer espérait encore, c'est une toute autre nouvelle qui lui parvient : à l'Est, l’Armée rouge a en effet fait voler en éclats les trop faibles lignes de défense allemandes et a carrément commencé à se déverser dans toute la Prusse orientale !


Pour une toute dernière fois, Hitler embarque alors dans son train spécial - le Führersonderzug - qui le dépose bientôt à Berlin, où il s’enferme alors dans un nouveau - et cette fois ultime - bunker...

... celui construit sous la Chancellerie du Reich, qu’aucune bombe, britannique ou américaine, n’a jamais réussi, et ne réussira jamais à atteindre, et où il se donnera bientôt la mort.

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