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| Le B-26 : un des bombardiers moyens tactiques les plus utilisés en Normandie... |
... refermons à présent cette brève parenthèse et transportons-nous en Angleterre, où Spaatz et Doolittle peuvent à bon droit s’estimer satisfaits des résultats obtenus par la 8ème Air Force en ces premiers mois de 1944 !
Bien que touchées à des degrés divers par les bombardements, les usines allemandes n’en continuent certes pas moins de produire, et même de produire de plus en plus (!), "d’appareils" - nous y reviendrons là aussi prochainement - mais la Luftwaffe, en tentant de protéger les dites usines, a cependant perdu tellement de pilotes, et surtout tellement de pilotes confirmés, qu’elle est à présent au bord de l’effondrement.
Toutes les conditions sont donc réunies pour que le Débarquement de Normandie se déroule en l’absence quasi-totale d’opposition aérienne, mais cet incontestable succès n’en est pas moins assorti à présent d’une contrainte que Spaatz et, surtout, Arthur Harris, jugent inacceptable...
... la mise à disposition de la 8ème Air Force et du Bomber Command à Overlord, autrement dit leur subordination à l’Armée de Terre et au général Eisenhower.
Car bien qu’il dispose déjà des bombardiers légers et moyens tactiques américains et britanniques, Ike, toujours soucieux de minimiser les pertes, et particulièrement les pertes américaines (!), estime néanmoins nécessaire d’obtenir également le soutien des bombardiers lourds tactiques, jugés mieux à même d’anéantir, et surtout d’anéantir durablement, non seulement les défenses du Mur de l’Atlantique, mais aussi l’intégralité des ports, des routes, des ponts, des viaducs, des gares de triage, des voies ferrées, des aérodromes ou encore des infrastructures susceptibles de permettre aux Allemands d’acheminer rapidement des renforts de troupes et de blindés jusqu’aux plages.
Mais cette demande, logique en soi et par ailleurs prévue de longue date entre les Alliés, "ne passe" tout simplement pas auprès de Harris et même de Spaatz...
Bien que touchées à des degrés divers par les bombardements, les usines allemandes n’en continuent certes pas moins de produire, et même de produire de plus en plus (!), "d’appareils" - nous y reviendrons là aussi prochainement - mais la Luftwaffe, en tentant de protéger les dites usines, a cependant perdu tellement de pilotes, et surtout tellement de pilotes confirmés, qu’elle est à présent au bord de l’effondrement.
Toutes les conditions sont donc réunies pour que le Débarquement de Normandie se déroule en l’absence quasi-totale d’opposition aérienne, mais cet incontestable succès n’en est pas moins assorti à présent d’une contrainte que Spaatz et, surtout, Arthur Harris, jugent inacceptable...
... la mise à disposition de la 8ème Air Force et du Bomber Command à Overlord, autrement dit leur subordination à l’Armée de Terre et au général Eisenhower.
Car bien qu’il dispose déjà des bombardiers légers et moyens tactiques américains et britanniques, Ike, toujours soucieux de minimiser les pertes, et particulièrement les pertes américaines (!), estime néanmoins nécessaire d’obtenir également le soutien des bombardiers lourds tactiques, jugés mieux à même d’anéantir, et surtout d’anéantir durablement, non seulement les défenses du Mur de l’Atlantique, mais aussi l’intégralité des ports, des routes, des ponts, des viaducs, des gares de triage, des voies ferrées, des aérodromes ou encore des infrastructures susceptibles de permettre aux Allemands d’acheminer rapidement des renforts de troupes et de blindés jusqu’aux plages.
Mais cette demande, logique en soi et par ailleurs prévue de longue date entre les Alliés, "ne passe" tout simplement pas auprès de Harris et même de Spaatz...
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