mardi 25 juin 2024

7962 - Toujours, garder le rythme...

"Bombs Away !"... mais que bombarde-t-on au juste ?
... reste que "l’Affaire de Nimègue", la nécessité de mener une enquête,... et aussi la dégradation des conditions météorologiques au-dessus de l’Allemagne, contraignent à présent la 8ème Air Force à annuler les bombardements prévus pour la quatrième journée de l’Opération Argument.

Pour les équipages des bombardiers et les pilotes des chasseurs d’escorte, épuisés par ces trois jours de raids consécutifs, cette annulation est évidemment accueillie avec soulagement, mais comme on ne saurait toutefois accorder également une journée de repos à l’ennemi, on va néanmoins mener, le 23 février, quelques bombardements de harcèlement en France et en Autriche.

Toujours, garder le rythme...

Les choses sérieuses reprennent néamoins le 24, lorsque 800 appareils prennent l’air en direction de Gotha, de Posen (Pologne) et surtout de la tristement célèbre ville de Schweinfurt.

Au total, l’affaire entraîne à nouveau la perte d’une soixantaine d’appareils, un chiffre un très nette augmentation - faut-il y voir un signe de fatigue ou alors de malédiction ? - mais qui n’empêche pourtant pas les Américains de remettre le couvert le lendemain, 25 février, avec des raids sur Augsburg, Stuttgart, Furth et Regensburg, qui leur coûtent à nouveau une trentaine d’avions supplémentaires.

Au soir du 25, la météo ne montrant aucun signe d’amélioration pour les jours à venir, il faut néanmoins se résoudre à mettre un terme, cette fois définitif, à Argument.

En une semaine, toutes causes confondues, les Américains ont donc perdu plus de 220 bombardiers, essentiellement dans les deux derniers jours, ainsi qu’une trentaine de chasseurs d’escorte, des chiffres élevés dans l’absolu, mais en fait bien plus supportables en ce début de 1944 qu’ils ne l’étaient en 1943...

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