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| Doolittle : neutraliser l'Aviation allemande avant le Jour J |
... en confiant les rênes de la 8ème Air Force à Doolittle, Henry Arnold lui a dit "Il est certain qu’Overlord et Anvil (1) ne pourront être exécutés si l’Aviation allemande n’est pas mise hors de combat. C’est pourquoi je vous signale qu’il est absolument INDISPENSABLE d’en obtenir la neutralisation en l’attaquant partout où vous la trouverez, dans les airs, au sol et dans ses usines" (2)
Pour que ces débarquements soient un succès et, surtout, un succès obtenu sans trop de pertes dans leurs propres rangs (!), les planificateurs américains exigent donc quasiment qu’au Jour J, aucun bombardier, aucun chasseur allemand, ne soit en mesure de s’en prendre aux navires massés devant le littoral, aux barges en route vers le rivage, ou encore aux troupes débarquées sur les plages et en train de se frayer un chemin vers l’intérieur des terres !
C’est un objectif ambitieux, pour ne pas dire déraisonnable, mais quitte à être ambitieux, autant y aller à fond !
Reste que la tâche ne sera pas facile, car pour y arriver, il n’existe, comme l’a du reste souligné Arnold, que deux solutions, par ailleurs complémentaires : détruire les avions allemands dans le ciel ou sur leurs aérodromes, ou alors anéantir les usines qui les fabriquent et pourvoient à leur remplacement
Dans le premier cas, et comme nous venons de le voir, les Allemands sont eux-mêmes - et sans jamais l’avoir voulu (!) - déjà occupés à faciliter la tâche de leur adversaire,... en sacrifiant bien inutilement des centaines de leurs propres bombardiers dans une opération - Steinbock - dénuée de tout intérêt militaire !
Cela risque toutefois de ne pas suffire...
(1) les futurs débarquements de Normandie et de Provence
(2) Fana de l’Aviation, février 2014, page 22
Pour que ces débarquements soient un succès et, surtout, un succès obtenu sans trop de pertes dans leurs propres rangs (!), les planificateurs américains exigent donc quasiment qu’au Jour J, aucun bombardier, aucun chasseur allemand, ne soit en mesure de s’en prendre aux navires massés devant le littoral, aux barges en route vers le rivage, ou encore aux troupes débarquées sur les plages et en train de se frayer un chemin vers l’intérieur des terres !
C’est un objectif ambitieux, pour ne pas dire déraisonnable, mais quitte à être ambitieux, autant y aller à fond !
Reste que la tâche ne sera pas facile, car pour y arriver, il n’existe, comme l’a du reste souligné Arnold, que deux solutions, par ailleurs complémentaires : détruire les avions allemands dans le ciel ou sur leurs aérodromes, ou alors anéantir les usines qui les fabriquent et pourvoient à leur remplacement
Dans le premier cas, et comme nous venons de le voir, les Allemands sont eux-mêmes - et sans jamais l’avoir voulu (!) - déjà occupés à faciliter la tâche de leur adversaire,... en sacrifiant bien inutilement des centaines de leurs propres bombardiers dans une opération - Steinbock - dénuée de tout intérêt militaire !
Cela risque toutefois de ne pas suffire...
(1) les futurs débarquements de Normandie et de Provence
(2) Fana de l’Aviation, février 2014, page 22
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