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... Sud de l’Angleterre, matin du 24 juillet 1943
Dans bien des années, on qualifiera le Bombardement de Hambourg de "crime de guerre", attendu que des dizaines de milliers de civils y furent tués, et même carrément incinérés vivants, sans qu’aucun effort ne soit entrepris pour les épargner, et en fait avec l’espoir, par ailleurs non dissimulé, d’en voir périr le plus possible !
Mais en 1943, dans cette guerre mondiale qui dure maintenant depuis près de quatre ans, personne ne raisonne ainsi et, de toute manière, les conventions internationales et le "Droit de la Guerre" de l’époque n’interdisent pas stricto sensu de bombarder des villes et des populations civiles en autant que les unes et les autres soient "défendues", ce qui, en pratique, permet donc à chaque belligérant de n’en faire qu’à sa guise en soulignant, non sans raison, qu’elles le sont bel et bien... par quantités de militaires, de canons anti-aériens et d’avions de chasse.
Et côté britannique, on a de surcroit beau jeu de souligner que Hambourg constitue sans conteste un "objectif militaire" de premier plan, puisqu’on y trouve non seulement quantités d’entreprises et d’usines qui œuvrent jour et nuit pour la machine de guerre allemande, mais aussi un port important et des chantiers navals qui ont autrefois donné naissance au fameux cuirassé Bismarck et qui continuent de produire des sous-marins engagés dans la Bataille de l’Atlantique.
Sur des dizaines de terrains anglais, en ce matin du 24 juillet, mécaniciens et armuriers sont en tout cas occupés à préparer les bombardiers pour une nouvelle mission, dont l’objectif - secret militaire oblige - ne sera comme de coutume communiqué aux équipages que dans la soirée, lors du traditionnel briefing.
Mais les aviateurs occupés à tuer le temps sur le tarmac ne peuvent cependant s’empêcher de remarquer un détail inhabituel : la présence de mystérieux sacs de papier brun alignés près des avions...
Dans bien des années, on qualifiera le Bombardement de Hambourg de "crime de guerre", attendu que des dizaines de milliers de civils y furent tués, et même carrément incinérés vivants, sans qu’aucun effort ne soit entrepris pour les épargner, et en fait avec l’espoir, par ailleurs non dissimulé, d’en voir périr le plus possible !
Mais en 1943, dans cette guerre mondiale qui dure maintenant depuis près de quatre ans, personne ne raisonne ainsi et, de toute manière, les conventions internationales et le "Droit de la Guerre" de l’époque n’interdisent pas stricto sensu de bombarder des villes et des populations civiles en autant que les unes et les autres soient "défendues", ce qui, en pratique, permet donc à chaque belligérant de n’en faire qu’à sa guise en soulignant, non sans raison, qu’elles le sont bel et bien... par quantités de militaires, de canons anti-aériens et d’avions de chasse.
Et côté britannique, on a de surcroit beau jeu de souligner que Hambourg constitue sans conteste un "objectif militaire" de premier plan, puisqu’on y trouve non seulement quantités d’entreprises et d’usines qui œuvrent jour et nuit pour la machine de guerre allemande, mais aussi un port important et des chantiers navals qui ont autrefois donné naissance au fameux cuirassé Bismarck et qui continuent de produire des sous-marins engagés dans la Bataille de l’Atlantique.
Sur des dizaines de terrains anglais, en ce matin du 24 juillet, mécaniciens et armuriers sont en tout cas occupés à préparer les bombardiers pour une nouvelle mission, dont l’objectif - secret militaire oblige - ne sera comme de coutume communiqué aux équipages que dans la soirée, lors du traditionnel briefing.
Mais les aviateurs occupés à tuer le temps sur le tarmac ne peuvent cependant s’empêcher de remarquer un détail inhabituel : la présence de mystérieux sacs de papier brun alignés près des avions...
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