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| Un "Raid de Mille" : une opération aussi spectaculaire que difficile à organiser... |
... avec davantage d’attaquants en un point et à un moment précis, on est semble-t-il davantage en mesure de saturer la défense allemande, et donc de minimiser les pertes dans ses propres rangs.
Reste qu’il est tout de même infiniment plus facile d’organiser, de lancer et de coordonner un raid de cent ou deux cents avions qu’un autre qui en comprend près d’un millier !
Car il ne s’agit pas seulement de trouver des avions et des aviateurs en nombre suffisant, il faut aussi rassembler et charger une énorme quantités de bombes explosives et incendiaires de diverses tailles, et un volume encore plus phénoménal de carburant à haut indice d’octane.
Mais il faut aussi, et surtout, faire en sorte que les vagues d’appareils appelées à se succéder au-dessus de la cible, et qui, pour des raisons évidentes, ne pourront pas non plus toutes décoller en même temps, ne se gênent pas les unes les autres et parfois jusqu’au point de se lancer des bombes l’une sur l’autre !
Un "Raid de Mille", comme celui lancé sur Cologne sur le 30 mai, et sur Essen le 01 juin, constitue une opération extraordinairement complexe, qui exige des jours et même des semaines de préparation, et qui, à ce titre, ne saurait en aucune manière être répétée quotidiennement.
On peut même dire qu’un tel raid vise bien plus à "marquer les esprits" - et pas seulement ceux des Allemands (!) - qu’à créer une véritable différence sur le terrain : en pratique, et comme nous allons le voir, un "Raid de Mille" sera toujours précédé, et suivi, par des bombardements de bien moins grande ampleur, au point parfois d’être seulement menés par deux ou trois appareils dont l’objectif sera alors de faire diversion ou, tout simplement,... d’entretenir la tension au sein d’une population allemande appelée à dormir de moins en moins bien chaque nuit
Et bientôt également chaque jour...
Reste qu’il est tout de même infiniment plus facile d’organiser, de lancer et de coordonner un raid de cent ou deux cents avions qu’un autre qui en comprend près d’un millier !
Car il ne s’agit pas seulement de trouver des avions et des aviateurs en nombre suffisant, il faut aussi rassembler et charger une énorme quantités de bombes explosives et incendiaires de diverses tailles, et un volume encore plus phénoménal de carburant à haut indice d’octane.
Mais il faut aussi, et surtout, faire en sorte que les vagues d’appareils appelées à se succéder au-dessus de la cible, et qui, pour des raisons évidentes, ne pourront pas non plus toutes décoller en même temps, ne se gênent pas les unes les autres et parfois jusqu’au point de se lancer des bombes l’une sur l’autre !
Un "Raid de Mille", comme celui lancé sur Cologne sur le 30 mai, et sur Essen le 01 juin, constitue une opération extraordinairement complexe, qui exige des jours et même des semaines de préparation, et qui, à ce titre, ne saurait en aucune manière être répétée quotidiennement.
On peut même dire qu’un tel raid vise bien plus à "marquer les esprits" - et pas seulement ceux des Allemands (!) - qu’à créer une véritable différence sur le terrain : en pratique, et comme nous allons le voir, un "Raid de Mille" sera toujours précédé, et suivi, par des bombardements de bien moins grande ampleur, au point parfois d’être seulement menés par deux ou trois appareils dont l’objectif sera alors de faire diversion ou, tout simplement,... d’entretenir la tension au sein d’une population allemande appelée à dormir de moins en moins bien chaque nuit
Et bientôt également chaque jour...
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