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| Une blockbuster de 4000-lb, ornée, comme tant d'autres, d'un "petit message personnel"... |
... Essen, 08 mars 1942
Dans la nuit du 08 au 09 mars, 211 bombardiers britanniques partent à l’assaut d’Essen, détruisant quelques maisons et une église, tuant une dizaine de personnes... et n’affectant en rien la production industrielle.
Au cours des deux nuits suivantes, les Britanniques remettent le couvert, et réussissent finalement, dans la nuit du 10 au 11, à toucher une cible un tant soi peu militaire, en l’occurrence... une voie de chemin de fer longeant l’aciérie Krupp !
Le 25 mars, 254 bombardiers, dont 7 Lancaster - qui commencent tout juste à arriver en escadrilles - repartent à l’attaque... et perdent eux-mêmes 8 avions pour un bilan militaire insignifiant - la plus grande partie des bombes s’étant en effet abattues sur le site-leurre (!) - mais néanmoins meilleur que celui du lendemain, où 11 bombardiers, soit 10% des effectifs engagés, disparaissent corps et biens !
Si le mois d’avril voit le premier largage opérationnel de la toute nouvelle blockbuster de 4 000 livres - 1 800 kg - par un Halifax du Squadron 76, les destructions se limitent une fois encore à de simples maisons civiles, l’aciérie Krupp n’étant qu’à peine gênée dans ses opérations, qui coûtent également une vingtaine d’avions aux Britanniques.
Après une brève accalmie, les affaires reprennent dans la nuit du 01 au 02 juin qui, 48 heures à peine après Cologne, voit maintenant Essen survolée à son tout par ce que tout le monde baptisera bientôt un "Raid de Mille", même si, dans le cas présent, il ne compte en réalité que...956 bombardiers qui, pour plus de la moitié, sont encore des bimoteurs Wellington.
Mais même mené avec ce nombre record d’appareils, les résultats proprement militaires de ce raid, qui coûte également une trentaine d’avions aux Britanniques, sont toujours aussi ridicules, la quasi-totalité des bombes s'abattant en effet très loin de toute machine-outil ou installation industrielle, et n'entraînant en définitive que la destruction de nombreuses maisons supplémentaires, et la mort de leurs habitants.
Dans la nuit du 08 au 09 mars, 211 bombardiers britanniques partent à l’assaut d’Essen, détruisant quelques maisons et une église, tuant une dizaine de personnes... et n’affectant en rien la production industrielle.
Au cours des deux nuits suivantes, les Britanniques remettent le couvert, et réussissent finalement, dans la nuit du 10 au 11, à toucher une cible un tant soi peu militaire, en l’occurrence... une voie de chemin de fer longeant l’aciérie Krupp !
Le 25 mars, 254 bombardiers, dont 7 Lancaster - qui commencent tout juste à arriver en escadrilles - repartent à l’attaque... et perdent eux-mêmes 8 avions pour un bilan militaire insignifiant - la plus grande partie des bombes s’étant en effet abattues sur le site-leurre (!) - mais néanmoins meilleur que celui du lendemain, où 11 bombardiers, soit 10% des effectifs engagés, disparaissent corps et biens !
Si le mois d’avril voit le premier largage opérationnel de la toute nouvelle blockbuster de 4 000 livres - 1 800 kg - par un Halifax du Squadron 76, les destructions se limitent une fois encore à de simples maisons civiles, l’aciérie Krupp n’étant qu’à peine gênée dans ses opérations, qui coûtent également une vingtaine d’avions aux Britanniques.
Après une brève accalmie, les affaires reprennent dans la nuit du 01 au 02 juin qui, 48 heures à peine après Cologne, voit maintenant Essen survolée à son tout par ce que tout le monde baptisera bientôt un "Raid de Mille", même si, dans le cas présent, il ne compte en réalité que...956 bombardiers qui, pour plus de la moitié, sont encore des bimoteurs Wellington.
Mais même mené avec ce nombre record d’appareils, les résultats proprement militaires de ce raid, qui coûte également une trentaine d’avions aux Britanniques, sont toujours aussi ridicules, la quasi-totalité des bombes s'abattant en effet très loin de toute machine-outil ou installation industrielle, et n'entraînant en définitive que la destruction de nombreuses maisons supplémentaires, et la mort de leurs habitants.
Blockbuster ou pas, Raid de Mille ou non, quelle différence...

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