... si le feu constitue la manière la plus efficace et la plus économique de détruire, encore faut-il néanmoins réussir à le faire démarrer, puis à l'entretenir.
Un bombardement incendiaire s'avère en effet inefficace si les pompiers, voire les habitants eux-mêmes, parviennent à circonscrire les foyers d'incendie avant qu'ils se développent, se propagent, se rejoignent, et finissent par devenir incontrôlables.
Dans les villes allemandes, les pompiers, professionnels ou volontaires, se sont entraînés aux effets des bombardements. La défense passive a distribué des centaines de tonnes de sable, qu'on a minutieusement répandu sur le plancher de tous les greniers, et ce afin de freiner la propagation des flammes par les toits et les soupentes. De même, tous les rideaux ont disparu des fenêtres et, dans la mesure du possible, on a également installé des parois ou des portes coupe-feu, écarté le mobilier des murs,... et dit adieu à tous les articles facilement inflammables.
Les civils allemands eux-mêmes se sont préparés au pire, et gardent en permanence leurs seaux et baignoires remplis d'eau, afin de pouvoir étouffer tout début d'incendie.
Pour le Bomber Command, le but du jeu - si tant est qu’on puisse appeler ça un jeu - va donc consister à déjouer ces moyens de défense : le bombardement incendiaire sera donc accompagné, ou immédiatement précédé, d'un bombardement conventionnel qui, en abattant les maisons, les murs et les portes, mais aussi en détruisant les canalisations d'eau et en projetant des débris dans toutes les directions, facilitera la progression des flammes, et gênera l'intervention des pompiers.
Pour la gêner davantage, et entretenir les flammes, on bombardera souvent pendant des heures, et on lancera également des bombes à retardement, qui forceront les pompiers à se terrer eux-mêmes dans leurs propres abris, laissant ainsi aux flammes le temps de gagner en importance...
Un bombardement incendiaire s'avère en effet inefficace si les pompiers, voire les habitants eux-mêmes, parviennent à circonscrire les foyers d'incendie avant qu'ils se développent, se propagent, se rejoignent, et finissent par devenir incontrôlables.
Dans les villes allemandes, les pompiers, professionnels ou volontaires, se sont entraînés aux effets des bombardements. La défense passive a distribué des centaines de tonnes de sable, qu'on a minutieusement répandu sur le plancher de tous les greniers, et ce afin de freiner la propagation des flammes par les toits et les soupentes. De même, tous les rideaux ont disparu des fenêtres et, dans la mesure du possible, on a également installé des parois ou des portes coupe-feu, écarté le mobilier des murs,... et dit adieu à tous les articles facilement inflammables.
Les civils allemands eux-mêmes se sont préparés au pire, et gardent en permanence leurs seaux et baignoires remplis d'eau, afin de pouvoir étouffer tout début d'incendie.
Pour le Bomber Command, le but du jeu - si tant est qu’on puisse appeler ça un jeu - va donc consister à déjouer ces moyens de défense : le bombardement incendiaire sera donc accompagné, ou immédiatement précédé, d'un bombardement conventionnel qui, en abattant les maisons, les murs et les portes, mais aussi en détruisant les canalisations d'eau et en projetant des débris dans toutes les directions, facilitera la progression des flammes, et gênera l'intervention des pompiers.
Pour la gêner davantage, et entretenir les flammes, on bombardera souvent pendant des heures, et on lancera également des bombes à retardement, qui forceront les pompiers à se terrer eux-mêmes dans leurs propres abris, laissant ainsi aux flammes le temps de gagner en importance...
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