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| Hanovre, après la guerre. Après, il ne reste que des ruines.... |
... retournons donc sur le Front ouest-européen, où les distances à parcourir sont bien moins grandes, où les bombardiers quadrimoteurs sont bien plus nombreux,... et où, il faut bien le dire, les villes à détruire sont innombrables.
Mais avant d’y arriver, il importe de souligner un point absolument essentiel : à chaque fois que quelqu’un - et l’auteur de ces lignes n’y fait pas exception - évoque "le bombardement de Hambourg", "le bombardement de Cologne", "le bombardement de Ratisbonne", ou "le bombardement de Dresde", il ne fait en réalité référence qu’à celui qui a le plus marqué les esprits, en excluant, consciemment ou non,... tous ceux qui l’ont précédé ou suivi !
Ainsi, "le bombardement de Hanovre" fait généralement référence à celui mené par le Bomber Command dans la nuit du 08 au 09 octobre 1943, qui pulvérise 10 km2 du centre-ville, et tue 1 200 personnes.
Mais malheureusement pour ceux qui y vivent, une ville est presque toujours bombardée plusieurs fois, et souvent même... un très grand nombre de fois !
Durant la guerre, Hanovre, qui n’est pourtant pas la plus célèbre, la plus grande, la plus peuplée, la plus industrielle, la plus stratégique, ni même la plus symbolique des villes allemandes, va ainsi être bombardée pas moins de... 125 fois !
"Trois choses comptaient pour le Bomber Command. Premièrement, Hanovre occupait la cinquième place sur la liste des villes industrielles les plus importantes d'Allemagne. On y produisait les pneus Continental, les véhicules Hanomag, et du pétrole (...) on y construisait des blindés, de l'artillerie et des pièces d'avions. Deuxièmement, Hanovre était au carrefour des voies de communication nord-sud et est-ouest. Troisièmement, c'était une ville de 472 000 habitants. C'était trois fois suffisant pour détruire une ville durant la Seconde Guerre mondiale" (1)
Mais pourquoi s'y reprendre aussi souvent ?
(1) Jorg Friedrich, op cit
Mais avant d’y arriver, il importe de souligner un point absolument essentiel : à chaque fois que quelqu’un - et l’auteur de ces lignes n’y fait pas exception - évoque "le bombardement de Hambourg", "le bombardement de Cologne", "le bombardement de Ratisbonne", ou "le bombardement de Dresde", il ne fait en réalité référence qu’à celui qui a le plus marqué les esprits, en excluant, consciemment ou non,... tous ceux qui l’ont précédé ou suivi !
Ainsi, "le bombardement de Hanovre" fait généralement référence à celui mené par le Bomber Command dans la nuit du 08 au 09 octobre 1943, qui pulvérise 10 km2 du centre-ville, et tue 1 200 personnes.
Mais malheureusement pour ceux qui y vivent, une ville est presque toujours bombardée plusieurs fois, et souvent même... un très grand nombre de fois !
Durant la guerre, Hanovre, qui n’est pourtant pas la plus célèbre, la plus grande, la plus peuplée, la plus industrielle, la plus stratégique, ni même la plus symbolique des villes allemandes, va ainsi être bombardée pas moins de... 125 fois !
"Trois choses comptaient pour le Bomber Command. Premièrement, Hanovre occupait la cinquième place sur la liste des villes industrielles les plus importantes d'Allemagne. On y produisait les pneus Continental, les véhicules Hanomag, et du pétrole (...) on y construisait des blindés, de l'artillerie et des pièces d'avions. Deuxièmement, Hanovre était au carrefour des voies de communication nord-sud et est-ouest. Troisièmement, c'était une ville de 472 000 habitants. C'était trois fois suffisant pour détruire une ville durant la Seconde Guerre mondiale" (1)
Mais pourquoi s'y reprendre aussi souvent ?
(1) Jorg Friedrich, op cit

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