 |
| Londres, 1940. Un laitier, au milieu des gravats de maisons effondrées : le moral, malgré tout.. |
... ce changement radical de stratégie a-t-il réellement sauvé la Royal Air Force d’un "complet effondrement", comme on l’a régulièrement prétendu depuis la fin de la Bataille d’Angleterre ?
Aujourd’hui encore, les historiens sont loin de s’entendre sur la réponse, mais ce qui est sûr, en revanche, c’est qu’en renonçant à bombarder les terrains d’Aviation qui hébergent la chasse britannique, la Luftwaffe renonce en tout cas à son seul espoir d’anéantir durablement celle-ci.
Berlin, mais aussi d’autres villes allemandes, ayant été bombardées, Londres, et d’autres villes anglaises, se doivent naturellement de l’être à leur tour,... et avec bien davantage de vigueur.
Mais au-delà de cette très classique rhétorique de vengeance, il y a aussi, et surtout, la profonde conviction qu’en agissant de la sorte, en accumulant, jour après jour, nuit après nuit, les morts et les destructions chez l'ennemi, bref en répandant une "terreur vivace", on finira bien, comme l’a prophétisé Douhet et comme l’a d’ailleurs prouvé l’exemple de Rotterdam, par convaincre le gouvernement britannique de renoncer à la lutte, ne serait-ce que pour épargner sa propre population civile.
Dans l’immédiat, toutefois, rien ne change véritablement sur le terrain, puisque les aérodromes britanniques continuent de se voir régulièrement pilonnés, les Allemands eux-mêmes ayant en effet besoin de plusieurs jours pour se réorganiser de fond en comble, et pour élaborer de nouveaux plans d’opérations.
Le 03 septembre 1940, Goering se dit en tout cas prêt à bombarder Londres quotidiennement. Le lendemain, dans un discours devenu célèbre, Hitler, après avoir vivement condamné les attaques britanniques sur Berlin, proclame son intention d’agir de même envers Londres à titre de représailles.
Le premier raid, prévu pour le 07 septembre, a d’ailleurs été baptisé Vergeltungsangriff, autrement dit "attaque de vengeance"...
Aujourd’hui encore, les historiens sont loin de s’entendre sur la réponse, mais ce qui est sûr, en revanche, c’est qu’en renonçant à bombarder les terrains d’Aviation qui hébergent la chasse britannique, la Luftwaffe renonce en tout cas à son seul espoir d’anéantir durablement celle-ci.
Berlin, mais aussi d’autres villes allemandes, ayant été bombardées, Londres, et d’autres villes anglaises, se doivent naturellement de l’être à leur tour,... et avec bien davantage de vigueur.
Mais au-delà de cette très classique rhétorique de vengeance, il y a aussi, et surtout, la profonde conviction qu’en agissant de la sorte, en accumulant, jour après jour, nuit après nuit, les morts et les destructions chez l'ennemi, bref en répandant une "terreur vivace", on finira bien, comme l’a prophétisé Douhet et comme l’a d’ailleurs prouvé l’exemple de Rotterdam, par convaincre le gouvernement britannique de renoncer à la lutte, ne serait-ce que pour épargner sa propre population civile.
Dans l’immédiat, toutefois, rien ne change véritablement sur le terrain, puisque les aérodromes britanniques continuent de se voir régulièrement pilonnés, les Allemands eux-mêmes ayant en effet besoin de plusieurs jours pour se réorganiser de fond en comble, et pour élaborer de nouveaux plans d’opérations.
Le 03 septembre 1940, Goering se dit en tout cas prêt à bombarder Londres quotidiennement. Le lendemain, dans un discours devenu célèbre, Hitler, après avoir vivement condamné les attaques britanniques sur Berlin, proclame son intention d’agir de même envers Londres à titre de représailles.
Le premier raid, prévu pour le 07 septembre, a d’ailleurs été baptisé Vergeltungsangriff, autrement dit "attaque de vengeance"...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire