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| Les sous-marins de poche de la classe X, ou l'obsession de couler le Tirpitz |
... Kafjord, 22 septembre 1943, 08h12
Ironiquement, cette décision britannique de suspendre les convois arctiques jusqu'à l'automne suivant tombe au moment-même où les Allemands, après deux tentatives infructueuses, ont quant à eux enfin réussi à transférer le croiseur de bataille Scharnhorst en Norvège, où il mouille désormais à seulement quelques encablures du Tirpitz.
Durant des mois, ces deux grands bâtiments, mais aussi le Panzerschiff Lützow, sont donc condamnés à ne rien faire,... si ce n'est quelques sorties d'entraînement et missions sans grand intérêt et jamais très loin de leur tanière.
Pour les marins allemands, et dépendamment de la manière dont chacun voit les choses, ces longs mois d'inaction au fond d'un fjord perdu, donc très loin de toute source de distraction, et évidemment de femmes, peuvent s'apparenter à un supplice et une épreuve d'un intolérable ennui ou, au contraire,... à un excellent moyen d'échapper à l'enrôlement, et à la Mort, sur le Front de l'Est, si Hitler, comme il l'avait déclaré après le fiasco de la Mer de Barents, avait finalement mis à exécution sa décision de ferrailler les grands navires, et de verser leurs équipages dans l'Infanterie !
Mais le 22 septembre, dans le Kafjord, la routine et l'ennui cèdent subitement la place à la stupeur, puisque les Britanniques, après plusieurs tentatives, sont enfin arrivés à leur but : endommager le cuirassé Tirpitz dans son fjord !
L’exploit - car c’en est bien un - revient à deux sous-marins miniatures, les X-6 et X-7 qui, en dépit des patrouilles, des mines et des filets pare-torpilles, sont parvenus à placer des charges explosives sous la coque du cuirassé allemand.
Certes, le Tirpitz n’a pas été coulé, mais les dommages qu’il a subi sont tels (1) qu’il va rester immobilisé jusqu’en février 1944 !
(1) Saviez-vous que... 3501-3506
Ironiquement, cette décision britannique de suspendre les convois arctiques jusqu'à l'automne suivant tombe au moment-même où les Allemands, après deux tentatives infructueuses, ont quant à eux enfin réussi à transférer le croiseur de bataille Scharnhorst en Norvège, où il mouille désormais à seulement quelques encablures du Tirpitz.
Durant des mois, ces deux grands bâtiments, mais aussi le Panzerschiff Lützow, sont donc condamnés à ne rien faire,... si ce n'est quelques sorties d'entraînement et missions sans grand intérêt et jamais très loin de leur tanière.
Pour les marins allemands, et dépendamment de la manière dont chacun voit les choses, ces longs mois d'inaction au fond d'un fjord perdu, donc très loin de toute source de distraction, et évidemment de femmes, peuvent s'apparenter à un supplice et une épreuve d'un intolérable ennui ou, au contraire,... à un excellent moyen d'échapper à l'enrôlement, et à la Mort, sur le Front de l'Est, si Hitler, comme il l'avait déclaré après le fiasco de la Mer de Barents, avait finalement mis à exécution sa décision de ferrailler les grands navires, et de verser leurs équipages dans l'Infanterie !
Mais le 22 septembre, dans le Kafjord, la routine et l'ennui cèdent subitement la place à la stupeur, puisque les Britanniques, après plusieurs tentatives, sont enfin arrivés à leur but : endommager le cuirassé Tirpitz dans son fjord !
L’exploit - car c’en est bien un - revient à deux sous-marins miniatures, les X-6 et X-7 qui, en dépit des patrouilles, des mines et des filets pare-torpilles, sont parvenus à placer des charges explosives sous la coque du cuirassé allemand.
Certes, le Tirpitz n’a pas été coulé, mais les dommages qu’il a subi sont tels (1) qu’il va rester immobilisé jusqu’en février 1944 !
(1) Saviez-vous que... 3501-3506
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