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| Raeder, avec son bâton de grand-amiral, en 1939 |
... Wolfsschanze, Rastenburg, 06 janvier 1943
En ce 6 janvier 1943, alors qu'il se présente au Quartier Général d'Hitler pour y faire rapport, Erich Raeder ne s'attend certes pas à une partie facile.
Il faut dire que le commandant-en-chef de la Kriegsmarine s'est lui-même tiré dans le pied : dans la soirée du 31 décembre, et sur la seule foi d'un premier rapport très parcellaire envoyé par le U-354, soulignant que, "d'après ses observations", la bataille "avait atteint son paroxysme" tant il ne voyait rien d'autre "qu'un ciel rouge", Raeder s'est en effet empressé de répandre la nouvelle d'une grande victoire obtenue en Mer de Barents contre le convoi JW51B !
Le temps d'en arriver à une meilleure appréciation de la réalité - et de l'ampleur du fiasco ! - le mal était déjà fait, et malgré la demande expresse de Raeder, l'amiral Theodor Krancke, représentant de la Kriegsmarine à Rastenburg, n'avait pas osé avouer la vérité à un Hitler déjà occupé à fêter cette victoire ô combien réconfortante en ces dernières heures de l'année 1942 où la VIème Armée du général Paulus, encerclée à Stalingrad, semblait désormais promise à un complet anéantissement !
Ce n'est donc que dans l'après-midi du lendemain, 1er janvier 1943, que Krancke, qui en avait vu bien d'autres et connaissait donc les humeurs de son Maître, avait finalement révélé au Führer que cette "grande victoire contre un convoi britannique" n'avait en fait existé que dans l'imagination de Raeder, un Raeder immédiatement sommé de se présenter à Rastenburg pour s'expliquer, mais un Raeder qui, invoquant toutes sortes de bonnes ou de mauvaises raisons, n'a finalement obtempéré que cinq jours plus tard.
Mauvaise idée...
En ce 6 janvier 1943, alors qu'il se présente au Quartier Général d'Hitler pour y faire rapport, Erich Raeder ne s'attend certes pas à une partie facile.
Il faut dire que le commandant-en-chef de la Kriegsmarine s'est lui-même tiré dans le pied : dans la soirée du 31 décembre, et sur la seule foi d'un premier rapport très parcellaire envoyé par le U-354, soulignant que, "d'après ses observations", la bataille "avait atteint son paroxysme" tant il ne voyait rien d'autre "qu'un ciel rouge", Raeder s'est en effet empressé de répandre la nouvelle d'une grande victoire obtenue en Mer de Barents contre le convoi JW51B !
Le temps d'en arriver à une meilleure appréciation de la réalité - et de l'ampleur du fiasco ! - le mal était déjà fait, et malgré la demande expresse de Raeder, l'amiral Theodor Krancke, représentant de la Kriegsmarine à Rastenburg, n'avait pas osé avouer la vérité à un Hitler déjà occupé à fêter cette victoire ô combien réconfortante en ces dernières heures de l'année 1942 où la VIème Armée du général Paulus, encerclée à Stalingrad, semblait désormais promise à un complet anéantissement !
Ce n'est donc que dans l'après-midi du lendemain, 1er janvier 1943, que Krancke, qui en avait vu bien d'autres et connaissait donc les humeurs de son Maître, avait finalement révélé au Führer que cette "grande victoire contre un convoi britannique" n'avait en fait existé que dans l'imagination de Raeder, un Raeder immédiatement sommé de se présenter à Rastenburg pour s'expliquer, mais un Raeder qui, invoquant toutes sortes de bonnes ou de mauvaises raisons, n'a finalement obtempéré que cinq jours plus tard.
Mauvaise idée...

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