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| La corvette britannique Poppy, autre rescapée du PQ17 |
... Narvik, 10 juillet 1942, 10h00
Machines en panne, prenant l'eau de partout, le navire de sauvetage Zamalek, victime de plusieurs bombes tombées à quelques dizaines de mètres de lui, semble également condamné jusqu'à ce qu'un miracle, et quelques mécaniciens dévoués, lui permettent finalement de reprendre sa place au sein du petit convoi qui, à présent débarrassé des deux cargos, peut désormais progresser deux à trois nœuds plus vite et ainsi atteindre la vitesse absolument phénoménale de... 11 nœuds (1), s'éloignant ainsi du danger
A quelque chose, malheur est bon...
Le lendemain matin, à Narvik, le même Schmundt, tout content d'avoir liquidé deux cargos de plus, n'en croit à nouveau pas ses yeux à la lecture d'un autre rapport mentionnant cette fois la découverte d'un second convoi, composé de deux cargos et quatre escorteurs !
Comme le soir précédant, Schmundt n'a cependant d'autre choix que d'appeler la Luftwaffe à la rescousse, laquelle, épuisée par ses efforts des jours précédents, est manifestement au bout du rouleau puisque la première attaque, menée peu avant 12h00, se solde par un échec : les équipages des Junkers 88, fort contents d'eux, revendiquent certes la destruction de l'américain Samuel Chase, qui n'est pourtant qu'en panne de machines mais toujours à flots et même remorqué par deux escorteurs !
Et les aviateurs n'en ont pas encore fini avec les déconvenues puisqu'une deuxième attaque, menée vers 13h00, aboutit au même résultat : si l'équipage d'un Junkers 88 isolé revendique lui aussi la destruction d'un autre cargo, ce dernier, en l’occurrence l'Ocean Freedom britannique, est en fait intact et, flanqué lui aussi de deux escorteurs, continue imperturbablement sa route vers la Mer Blanche...
(1) environ 20 km/h
Machines en panne, prenant l'eau de partout, le navire de sauvetage Zamalek, victime de plusieurs bombes tombées à quelques dizaines de mètres de lui, semble également condamné jusqu'à ce qu'un miracle, et quelques mécaniciens dévoués, lui permettent finalement de reprendre sa place au sein du petit convoi qui, à présent débarrassé des deux cargos, peut désormais progresser deux à trois nœuds plus vite et ainsi atteindre la vitesse absolument phénoménale de... 11 nœuds (1), s'éloignant ainsi du danger
A quelque chose, malheur est bon...
Le lendemain matin, à Narvik, le même Schmundt, tout content d'avoir liquidé deux cargos de plus, n'en croit à nouveau pas ses yeux à la lecture d'un autre rapport mentionnant cette fois la découverte d'un second convoi, composé de deux cargos et quatre escorteurs !
Comme le soir précédant, Schmundt n'a cependant d'autre choix que d'appeler la Luftwaffe à la rescousse, laquelle, épuisée par ses efforts des jours précédents, est manifestement au bout du rouleau puisque la première attaque, menée peu avant 12h00, se solde par un échec : les équipages des Junkers 88, fort contents d'eux, revendiquent certes la destruction de l'américain Samuel Chase, qui n'est pourtant qu'en panne de machines mais toujours à flots et même remorqué par deux escorteurs !
Et les aviateurs n'en ont pas encore fini avec les déconvenues puisqu'une deuxième attaque, menée vers 13h00, aboutit au même résultat : si l'équipage d'un Junkers 88 isolé revendique lui aussi la destruction d'un autre cargo, ce dernier, en l’occurrence l'Ocean Freedom britannique, est en fait intact et, flanqué lui aussi de deux escorteurs, continue imperturbablement sa route vers la Mer Blanche...
(1) environ 20 km/h

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