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... Narvik, 05 juillet 1942, 07h45
Deux heures plus tard, le U-456, qui depuis plus de 24 heures suit les croiseurs de Hamilton à la trace, rapporte quant à lui que les dits croiseurs, "pour une raison inconnue", ont subitement changé de cap et sont actuellement occupés à foncer à grande vitesse vers le sud-ouest,... où ne se trouve pourtant aucun navire allemand, et certainement pas le Tirpitz qui, en compagnie du Hipper et du Scheer,... continue de se morfondre stupidement ans l'Altenfjord !
Un peu avant 04h00, et pour ne rien arranger, d'autres sous-marins signalent pour leur part avoir aperçu des cargos évoluant tantôt isolément tantôt en petits groupes, accompagnés ou non de navires de guerre, et se dirigeant tantôt vers le sud-est et donc l'URSS (ce qui semble logique) et tantôt vers le nord-est (1) et donc la banquise (ce qui paraît à bon droit incompréhensible)
A Narvik, l'amiral Schmundt, qui n'a cessé de recevoir des renseignements durant toute la nuit, ne sait plus du tout sur quel pied danser tant les mouvements des cargos comme des croiseurs et destroyers britanniques lui paraissent totalement irrationnels !
Mais irrationnels ou non, tout semble cependant démontrer que les premiers sont maintenant largement dispersés en Mer de Barents, et surtout privés de la protection des seconds.
Que faut-il faire à présent ? A l'origine - rappelons-nous - l'Opération Rösselsprung prévoyait que les sous-marins, tout comme d'ailleurs les appareils de la Luftwaffe, ne servent que d'éclaireurs, et éventuellement de force de soutien, aux grands navires de surface de la Kriegsmarine, et en particulier au Tirpitz, lesquels se chargeraient de balayer le PQ17 de la surface des flots.
Deux heures plus tard, le U-456, qui depuis plus de 24 heures suit les croiseurs de Hamilton à la trace, rapporte quant à lui que les dits croiseurs, "pour une raison inconnue", ont subitement changé de cap et sont actuellement occupés à foncer à grande vitesse vers le sud-ouest,... où ne se trouve pourtant aucun navire allemand, et certainement pas le Tirpitz qui, en compagnie du Hipper et du Scheer,... continue de se morfondre stupidement ans l'Altenfjord !
Un peu avant 04h00, et pour ne rien arranger, d'autres sous-marins signalent pour leur part avoir aperçu des cargos évoluant tantôt isolément tantôt en petits groupes, accompagnés ou non de navires de guerre, et se dirigeant tantôt vers le sud-est et donc l'URSS (ce qui semble logique) et tantôt vers le nord-est (1) et donc la banquise (ce qui paraît à bon droit incompréhensible)
A Narvik, l'amiral Schmundt, qui n'a cessé de recevoir des renseignements durant toute la nuit, ne sait plus du tout sur quel pied danser tant les mouvements des cargos comme des croiseurs et destroyers britanniques lui paraissent totalement irrationnels !
Mais irrationnels ou non, tout semble cependant démontrer que les premiers sont maintenant largement dispersés en Mer de Barents, et surtout privés de la protection des seconds.
Que faut-il faire à présent ? A l'origine - rappelons-nous - l'Opération Rösselsprung prévoyait que les sous-marins, tout comme d'ailleurs les appareils de la Luftwaffe, ne servent que d'éclaireurs, et éventuellement de force de soutien, aux grands navires de surface de la Kriegsmarine, et en particulier au Tirpitz, lesquels se chargeraient de balayer le PQ17 de la surface des flots.
Mais en ce matin du 5 juillet, les dits navires sont toujours mouillés dans l'Altenfjord, alors qu'en mer, les commandants d'U-boot n'en peuvent plus de voir passer tant de cargos sans défense à portée de leurs torpilles !
(1) convaincus que les Allemands les attendraient précisément au sud-est, plusieurs navires avaient en effet choisi de faire route au Nord, afin de "se faire oublier"
(1) convaincus que les Allemands les attendraient précisément au sud-est, plusieurs navires avaient en effet choisi de faire route au Nord, afin de "se faire oublier"

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