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| L'Admiral Hipper, en cale sèche à Brest, en 1941 |
... mais comme dans l'immédiat personne ne sait où se trouve cette fameuse flotte allemande, autant continuer comme si elle ne devait jamais se manifester, ce pourquoi, à 12h30, les croiseurs de Hamilton se voient-ils "autorisés" à accompagner le PQ17 jusqu'au 25ème méridien est... si du moins Hamilton "le juge nécessaire" (sic)
Avant l’appareillage du Hvalfjord, le dit Hamilton avait convoqué les commandants de ses quatre croiseurs (1), lesquels s'étaient montré confiants de pouvoir affronter la menace d'un croiseur lourd comme le Hipper, ou même celle d'un Panzerschiff comme le Scheer ou le Lützow : la destruction trois ans auparavant du Graf Spee, au large du Rio de la Plata, avait en effet démontré que de simples croiseurs armés de 8 ou 9 pièces de 203mm étaient parfaitement capables de tenir tête à un "cuirassé de poche" dont les 6 pièces de 280mm portaient pourtant plus loin (2) et frappaient plus fort.
Mais en cas de rencontre avec un "vrai" cuirassé comme le Tirpitz, les mêmes commandants avaient également convenu qu’ils n’auraient d’autre choix que de déguerpir immédiatement et à toute vapeur, en s’efforçant simplement, dans leur fuite, de rabattre le Monstre vers la force principale de Tovey, ses cuirassés et son porte-avions.
En ce 4 juillet 1942, à mesure que les heures s’égrènent, tout repose donc sur la venue, ou l’absence, du Tirpitz, et sur la vigilance, ou l’imagination, des guetteurs alliés...
(1) croiseurs britanniques HMS London (navire amiral) et Norfolk, américains USS Wichita et Tuscaloosa. Ces quatre croiseurs lourds disposent respectivement d'un armement composé de 8 ou 9 pièces de 203mm, soit d'une puissance de feu analogue à celle de l'Admiral Hipper.
(2) face à l’éventualité d’une telle rencontre, les commandants américains, par naïveté ou conviction sincère, s’étaient du reste déclarés certains de pouvoir mettre au but à plus de 18 000 mètres...
Avant l’appareillage du Hvalfjord, le dit Hamilton avait convoqué les commandants de ses quatre croiseurs (1), lesquels s'étaient montré confiants de pouvoir affronter la menace d'un croiseur lourd comme le Hipper, ou même celle d'un Panzerschiff comme le Scheer ou le Lützow : la destruction trois ans auparavant du Graf Spee, au large du Rio de la Plata, avait en effet démontré que de simples croiseurs armés de 8 ou 9 pièces de 203mm étaient parfaitement capables de tenir tête à un "cuirassé de poche" dont les 6 pièces de 280mm portaient pourtant plus loin (2) et frappaient plus fort.
Mais en cas de rencontre avec un "vrai" cuirassé comme le Tirpitz, les mêmes commandants avaient également convenu qu’ils n’auraient d’autre choix que de déguerpir immédiatement et à toute vapeur, en s’efforçant simplement, dans leur fuite, de rabattre le Monstre vers la force principale de Tovey, ses cuirassés et son porte-avions.
En ce 4 juillet 1942, à mesure que les heures s’égrènent, tout repose donc sur la venue, ou l’absence, du Tirpitz, et sur la vigilance, ou l’imagination, des guetteurs alliés...
(1) croiseurs britanniques HMS London (navire amiral) et Norfolk, américains USS Wichita et Tuscaloosa. Ces quatre croiseurs lourds disposent respectivement d'un armement composé de 8 ou 9 pièces de 203mm, soit d'une puissance de feu analogue à celle de l'Admiral Hipper.
(2) face à l’éventualité d’une telle rencontre, les commandants américains, par naïveté ou conviction sincère, s’étaient du reste déclarés certains de pouvoir mettre au but à plus de 18 000 mètres...

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