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| Le Heinkel 115 : un bon appareil, mais dépassé et très vulnérable |
... Trondheim, 2 juillet 1942, 20h00
Bien que la présence et la position du PQ17 soient connues depuis la veille, il va en effet s'écouler près de 24 heures, soit le temps nécessaire pour obtenir l'accord du Führer, avant que le "groupe Tirpitz" (Tirpitz et Admiral Hipper) reçoive enfin l'ordre de se tenir prêt à appareiller.
Car Hitler - rappelons-le une fois encore - ne veut pas de pertes, ce pourquoi le dit appareillage ne pourra de surcroît s'effectuer qu'à 20h00,... afin que les deux grands bâtiments, protégés par une relative obscurité, puissent en toute sécurité rallier leur base avancée du Vestfjord, tandis que le "groupe Lützow" (Lützow et Admiral Scheer) appareillera quant à lui de Narvik vers minuit.
Dans l'intervalle, peu après 15h00, l'U-255 a en tout cas déjà lancé deux torpilles en direction de l'américain Bellingham, qui est néanmoins parvenu à éviter le péril et surtout à ameuter les destroyers d'escorte, lesquels ont immédiatement contraint le sous-marin allemand à rompre l'engagement et à s'éclipser sous un intense grenadage.
Dans les heures qui vont suivre, et au plus grand déplaisir de l'amiral Schmundt, la garde vigilante de ces chiens de berger va d'ailleurs contraindre les autres U-boot du voisinage à se tenir eux aussi à distance respectueuse d'un convoi qui, lentement mais sûrement, continue donc sa progression vers l'Île de l'Ours.
Si les sous-mariniers de la Kriegsmarine accumulent les déconvenues, les aviateurs de la Luftwaffe ne sont pas davantage à la fête : gênés autant par la DCA des navires marchands et de leur escorteurs que par un plafond à moins de 300 mètres, les quelques hydravions Heinkel 115 - les seuls appareils qui ont pu décoller dans le brouillard - expédiés à l'attaque à 18h15, puis à 20h00, ne parviennent pas à mettre une seule torpille au but, et doivent en revanche essuyer la perte d'un des leurs...
Bien que la présence et la position du PQ17 soient connues depuis la veille, il va en effet s'écouler près de 24 heures, soit le temps nécessaire pour obtenir l'accord du Führer, avant que le "groupe Tirpitz" (Tirpitz et Admiral Hipper) reçoive enfin l'ordre de se tenir prêt à appareiller.
Car Hitler - rappelons-le une fois encore - ne veut pas de pertes, ce pourquoi le dit appareillage ne pourra de surcroît s'effectuer qu'à 20h00,... afin que les deux grands bâtiments, protégés par une relative obscurité, puissent en toute sécurité rallier leur base avancée du Vestfjord, tandis que le "groupe Lützow" (Lützow et Admiral Scheer) appareillera quant à lui de Narvik vers minuit.
Dans l'intervalle, peu après 15h00, l'U-255 a en tout cas déjà lancé deux torpilles en direction de l'américain Bellingham, qui est néanmoins parvenu à éviter le péril et surtout à ameuter les destroyers d'escorte, lesquels ont immédiatement contraint le sous-marin allemand à rompre l'engagement et à s'éclipser sous un intense grenadage.
Dans les heures qui vont suivre, et au plus grand déplaisir de l'amiral Schmundt, la garde vigilante de ces chiens de berger va d'ailleurs contraindre les autres U-boot du voisinage à se tenir eux aussi à distance respectueuse d'un convoi qui, lentement mais sûrement, continue donc sa progression vers l'Île de l'Ours.
Si les sous-mariniers de la Kriegsmarine accumulent les déconvenues, les aviateurs de la Luftwaffe ne sont pas davantage à la fête : gênés autant par la DCA des navires marchands et de leur escorteurs que par un plafond à moins de 300 mètres, les quelques hydravions Heinkel 115 - les seuls appareils qui ont pu décoller dans le brouillard - expédiés à l'attaque à 18h15, puis à 20h00, ne parviennent pas à mettre une seule torpille au but, et doivent en revanche essuyer la perte d'un des leurs...

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