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| Le Hornet, en mer, en mai 1942 |
... après un tel désastre, la logique, et le simple bon sens, voudraient que le commandement japonais se rende enfin à l'évidence, et reconnaisse sa défaite.
Mais que ce soit à Rabaul, à Truk ou à Tokyo, personne n'est encore disposé à le faire, ce qui implique inévitablement... d'expédier une fois de plus de nouveaux et importants renforts à Guadalcanal !
Et aussi incroyable cela puisse-t-il sembler, les dits renforts sont déjà en route !
Depuis Truk, Yamamoto a en effet autorisé l'envoi de quatre porte-avions mais aussi de quatre cuirassés et d'une dizaine de croiseurs alors que, côté américain, Halsey, qui vient tout juste d'arriver à Nouméa, ne peut compter que sur le Hornet, l’Enterprise - enfin revenu de réparations - une demi-douzaine de croiseurs, et le cuirassé South Dakota.
Une fois de plus, la supériorité numérique japonaise est écrasante, mais, une fois de plus, Yamamoto, avec pas moins de trois groupes d’attaque différents et fort éloignés les uns des autres, a largement galvaudé son avantage, et semble toujours croire en une "grande bataille navale" dont les canons de ses gros cuirassés - ou plus exactement, et dans ce cas-ci, de ses quatre vieux croiseurs de bataille de la classe Kongo (1) - pourront déterminer l’issue.
Côté américain, Halsey est au contraire bien résolu à innover : rompant radicalement avec la tactique de Ghormley mais aussi de Fletcher, qui avaient toujours sagement maintenu leurs porte-avions loin de Guadalcanal, il a plutôt décidé de les envoyer au nord-est, et plus précisément vers les îles Santa-Cruz, c-à-d sur la route qu'emprunteront inévitablement les Japonais
Dans son esprit, et compte-tenu de la supériorité de l’ennemi, la surprise est le seul véritable atout dont il dispose, et le vainqueur sera nécessairement celui qui réussira à frapper en premier...
(1) le "super-cuirassé" Yamato avait une fois de plus été laissé de côté, de même que les autres "vrais" cuirassés japonais, tous trop lents pour suivre le rythme des porte-avions.
Mais que ce soit à Rabaul, à Truk ou à Tokyo, personne n'est encore disposé à le faire, ce qui implique inévitablement... d'expédier une fois de plus de nouveaux et importants renforts à Guadalcanal !
Et aussi incroyable cela puisse-t-il sembler, les dits renforts sont déjà en route !
Depuis Truk, Yamamoto a en effet autorisé l'envoi de quatre porte-avions mais aussi de quatre cuirassés et d'une dizaine de croiseurs alors que, côté américain, Halsey, qui vient tout juste d'arriver à Nouméa, ne peut compter que sur le Hornet, l’Enterprise - enfin revenu de réparations - une demi-douzaine de croiseurs, et le cuirassé South Dakota.
Une fois de plus, la supériorité numérique japonaise est écrasante, mais, une fois de plus, Yamamoto, avec pas moins de trois groupes d’attaque différents et fort éloignés les uns des autres, a largement galvaudé son avantage, et semble toujours croire en une "grande bataille navale" dont les canons de ses gros cuirassés - ou plus exactement, et dans ce cas-ci, de ses quatre vieux croiseurs de bataille de la classe Kongo (1) - pourront déterminer l’issue.
Côté américain, Halsey est au contraire bien résolu à innover : rompant radicalement avec la tactique de Ghormley mais aussi de Fletcher, qui avaient toujours sagement maintenu leurs porte-avions loin de Guadalcanal, il a plutôt décidé de les envoyer au nord-est, et plus précisément vers les îles Santa-Cruz, c-à-d sur la route qu'emprunteront inévitablement les Japonais
Dans son esprit, et compte-tenu de la supériorité de l’ennemi, la surprise est le seul véritable atout dont il dispose, et le vainqueur sera nécessairement celui qui réussira à frapper en premier...
(1) le "super-cuirassé" Yamato avait une fois de plus été laissé de côté, de même que les autres "vrais" cuirassés japonais, tous trop lents pour suivre le rythme des porte-avions.
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