![]() |
Les arcasses des chars légers, à l'embouchure de la Matanikau, octobre 1942 |
... embouchure de la Matanikau, Guadalcanal, 23 octobre 1942
Au crépuscule du 23, dans l'ignorance de ce nouveau changement d'horaire, tanks et fantassins se lancent donc à l'attaque... pour être aussitôt cueillis par des dizaines d'obusiers, de mitrailleuses et de canons anti-tanks américains.
Sur le Front européen, le canon M3 de 37mm est tout juste bon à écorner la peinture d'un char Tiger, mais dans le Pacifique, contre les chars légers japonais et leur blindage en fer blanc, l'arme fait des ravages : en quelques minutes, l'intégralité des tanks n'est plus que ferraille calcinée.
Et les fantassins nippons ne sont pas plus heureux : fauchés par rangs entiers à la mitrailleuse, et écrasés par des centaines d'obus, ces derniers n'ont finalement d'autre choix que de refluer par où ils sont venus.
Ce n'est pas une bataille, mais un massacre, et surtout un massacre à sens unique qui, malheureusement pour le Soleil Levant, préfigure la suite des évènements.
Les échos du carnage ne troublent pourtant pas Sumiyoshi, et encore moins Hyakutake, qui semble ne toujours pas réaliser qu'il n'est plus en Chine et confronté aux pitoyables soldats démotivés et sous-équipés de Tchang Kaï-chek.
Comme si rien ne s'était passé, l'attaque principale, et celle de diversion, vont donc être lancées le lendemain, donc conformément au plan initial, et avec le soutien de divers bâtiments de la Marine impériale, mais aussi d'appareils partis de Rabaul et même des porte-avions Junyō et Hiyō (1), signe qu'à Truk, l'amiral Yamamoto - nous y reviendrons - est bien résolu à en finir une fois pour toutes...
(1) nés paquebots, les Junyō et Hiyō avaient été convertis en porte-avions peu avant la guerre
Au crépuscule du 23, dans l'ignorance de ce nouveau changement d'horaire, tanks et fantassins se lancent donc à l'attaque... pour être aussitôt cueillis par des dizaines d'obusiers, de mitrailleuses et de canons anti-tanks américains.
Sur le Front européen, le canon M3 de 37mm est tout juste bon à écorner la peinture d'un char Tiger, mais dans le Pacifique, contre les chars légers japonais et leur blindage en fer blanc, l'arme fait des ravages : en quelques minutes, l'intégralité des tanks n'est plus que ferraille calcinée.
Et les fantassins nippons ne sont pas plus heureux : fauchés par rangs entiers à la mitrailleuse, et écrasés par des centaines d'obus, ces derniers n'ont finalement d'autre choix que de refluer par où ils sont venus.
Ce n'est pas une bataille, mais un massacre, et surtout un massacre à sens unique qui, malheureusement pour le Soleil Levant, préfigure la suite des évènements.
Les échos du carnage ne troublent pourtant pas Sumiyoshi, et encore moins Hyakutake, qui semble ne toujours pas réaliser qu'il n'est plus en Chine et confronté aux pitoyables soldats démotivés et sous-équipés de Tchang Kaï-chek.
Comme si rien ne s'était passé, l'attaque principale, et celle de diversion, vont donc être lancées le lendemain, donc conformément au plan initial, et avec le soutien de divers bâtiments de la Marine impériale, mais aussi d'appareils partis de Rabaul et même des porte-avions Junyō et Hiyō (1), signe qu'à Truk, l'amiral Yamamoto - nous y reviendrons - est bien résolu à en finir une fois pour toutes...
(1) nés paquebots, les Junyō et Hiyō avaient été convertis en porte-avions peu avant la guerre
Aucun commentaire:
Publier un commentaire