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| Halsey, prêtant officiellement serment comme commandant du COMSOPAC, novembre 1942 |
... Nouméa, 23 octobre 1942
Aussi doué soit-il, aucun entraîneur ne pourrait cependant gagner des matchs, ni a fortiori le championnat, en se fiant uniquement au moral des joueurs et des spectateurs, ce pourquoi il importe de renforcer l'équipe par tous les moyens possibles, en ce compris les moins usuels.
Mais il importe aussi, et dans un premier temps, de faire mieux connaissance avec les joueurs actuels, ainsi qu'avec les difficultés auxquels ils sont confrontés.
Le 23 octobre, à Nouméa, Halsey a donc convoqué le général Vandergrift, qui commande les Marines à Guadalcanal, et le contre-amiral Turner qui, comme nous l'avons vu, continue d'éprouver toutes les peines du monde à ravitailler ces derniers.
- "Pouvez-vous oui ou non tenir ?", demande subitement Halsey à Vandergift
- "Oui, mais j'ai besoin de plus de soutien que je n'en reçois !"
- "Rentrez à Guadalcanal, je vous promets de vous envoyer tout ce que j'ai"
A lui seul, ce dialogue résume le "style Halsey", qui va droit à l'essentiel et ne s'embarrasse d'aucune fioriture.
Mais la parole ne vaudrait rien si elle se ne traduisait pas ensuite en actes, ce pourquoi Halsey, grattant les fonds de tiroirs ici, annulant telle ou telle opération là-bas, va s'ingénier dans les jours suivants à réellement envoyer au général tous les moyens dont il dispose,... quitte à rompre radicalement avec les traditions les mieux établies
Ainsi, au commandant d'une division d'Infanterie fraîchement arrivée dans le Pacifique Sud et qui se déclare "prêt à aller n'importe où"... à condition néanmoins de se voir octroyer trois semaines pour décharger son matériel et préparer ses troupes, Halsey se contente de s'esclaffer avant de lui signifier "votre division part pour Guadalcanal demain..." (1)
(1) Wikovits, op cit. page 100
Aussi doué soit-il, aucun entraîneur ne pourrait cependant gagner des matchs, ni a fortiori le championnat, en se fiant uniquement au moral des joueurs et des spectateurs, ce pourquoi il importe de renforcer l'équipe par tous les moyens possibles, en ce compris les moins usuels.
Mais il importe aussi, et dans un premier temps, de faire mieux connaissance avec les joueurs actuels, ainsi qu'avec les difficultés auxquels ils sont confrontés.
Le 23 octobre, à Nouméa, Halsey a donc convoqué le général Vandergrift, qui commande les Marines à Guadalcanal, et le contre-amiral Turner qui, comme nous l'avons vu, continue d'éprouver toutes les peines du monde à ravitailler ces derniers.
- "Pouvez-vous oui ou non tenir ?", demande subitement Halsey à Vandergift
- "Oui, mais j'ai besoin de plus de soutien que je n'en reçois !"
- "Rentrez à Guadalcanal, je vous promets de vous envoyer tout ce que j'ai"
A lui seul, ce dialogue résume le "style Halsey", qui va droit à l'essentiel et ne s'embarrasse d'aucune fioriture.
Mais la parole ne vaudrait rien si elle se ne traduisait pas ensuite en actes, ce pourquoi Halsey, grattant les fonds de tiroirs ici, annulant telle ou telle opération là-bas, va s'ingénier dans les jours suivants à réellement envoyer au général tous les moyens dont il dispose,... quitte à rompre radicalement avec les traditions les mieux établies
Ainsi, au commandant d'une division d'Infanterie fraîchement arrivée dans le Pacifique Sud et qui se déclare "prêt à aller n'importe où"... à condition néanmoins de se voir octroyer trois semaines pour décharger son matériel et préparer ses troupes, Halsey se contente de s'esclaffer avant de lui signifier "votre division part pour Guadalcanal demain..." (1)
(1) Wikovits, op cit. page 100

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