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| Le Wasp, en 1940, version - malheureusement - réduite des Yorktown et Enterprise |
... en y ajoutant la flottille d'invasion de Tanaka, et les croiseurs de soutien de Mikawa, le Plan Ka revient donc à mettre en œuvre, et surtout à coordonner à peu près en même temps (!), pas moins de six flottes différentes et largement espacées les unes des autres !
Une fois encore, et comme à Midway, Yamamoto a accouché d'un monstre, et inutilement galvaudé le considérable avantage numérique dont il dispose !
Car aux trois porte-avions, trois cuirassés et quatorze croiseurs mis en branle par les Japonais, les Américains ne peuvent en effet aligner que trois porte-avions, sept croiseurs et un seul et unique cuirassé... et en réalité bien moins puisqu'à court de mazout, la Task Force 18, comprenant le petit porte-avions Wasp et trois croiseurs, va bientôt être renvoyée en arrière pour se réapprovisionner, ce qui ne leur laissera donc que deux porte-avions, un cuirassé, quatre croiseurs et une poignée de destroyers pour affronter l'armada japonaise !
En théorie, Yamamoto peut également compter sur le soutien aérien de plus d'une centaines de chasseurs et de bombardiers opérant depuis Rabaul, mais cet atout est hélas contrebalancé par l'inexpérience d'un bon nombre d'aviateurs des porte-avions.
Car à Midway, deux mois plus tôt, la fine fleur de l'Aéronavale japonaise a purement et simplement disparu.
Une fois encore, et comme à Midway, Yamamoto a accouché d'un monstre, et inutilement galvaudé le considérable avantage numérique dont il dispose !
Car aux trois porte-avions, trois cuirassés et quatorze croiseurs mis en branle par les Japonais, les Américains ne peuvent en effet aligner que trois porte-avions, sept croiseurs et un seul et unique cuirassé... et en réalité bien moins puisqu'à court de mazout, la Task Force 18, comprenant le petit porte-avions Wasp et trois croiseurs, va bientôt être renvoyée en arrière pour se réapprovisionner, ce qui ne leur laissera donc que deux porte-avions, un cuirassé, quatre croiseurs et une poignée de destroyers pour affronter l'armada japonaise !
En théorie, Yamamoto peut également compter sur le soutien aérien de plus d'une centaines de chasseurs et de bombardiers opérant depuis Rabaul, mais cet atout est hélas contrebalancé par l'inexpérience d'un bon nombre d'aviateurs des porte-avions.
Car à Midway, deux mois plus tôt, la fine fleur de l'Aéronavale japonaise a purement et simplement disparu.
Reconstituées à la hâte, et tant bien que mal, autour d'un noyau de pilotes vétérans, les actuelles escadrilles des porte-avions nippons sont encore loin d'avoir retrouvé leur niveau du début de la guerre, et ce handicap, loin de s'atténuer, ne va faire que s'aggraver dans les semaines et les mois qui suivent.
L'un dans l'autre, et en dépit de leur incontestable avantage numérique, les Japonais, lorsqu'ils rencontreront finalement leurs adversaires, vont donc, tout comme à Midway, combattre à moyens à peu près égaux,... et sans que leurs nombreux cuirassés et croiseurs, qui auraient normalement dû faire la différence, soient là encore en mesure de tirer le moindre coup de canon...
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