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Kiyonao Ichiki : ou la volonté de mettre la charrue avant les boeufs |
... mais réunir des troupes pour chasser les Américains de Guadalcanal ne serait encore rien si Hyakutake, comme du reste l'ensemble de l'état-major japonais, ne sous-estimait très largement les effectifs de l'adversaire !
Persuadé que les Américains ne sont guère plus que deux mille à Guadalcanal, Hyakutake décide donc, pour l'heure, de ne recourir qu'aux vétérans du colonel Kiyonao Ichiki, actuellement stationnés aux îles Palaos et qui, rendus à Rabaul, se voient assignés un ordre de mission simplissime
"Reconquérir immédiatement le terrain d’aviation de Guadalcanal. Le conserver. Si impossible, le détachement occupera une partie de l’île et attendra l’arrivée des renforts".
Lui-même vétéran des combats en Chine, Ichiki ne doute pas une seconde de pouvoir l'emporter facilement sur ces "bleus" américains dont l'état-major lui assure qu'ils ne sont après tout que deux fois plus nombreux que les quelque mille soldats immédiatement disponibles pour un premier débarquement.
Le problème, déjà, c'est que les Marines ne sont pas deux, mais bien dix fois plus nombreux (!), et que s'ils manquent encore d'expérience des combats, ils n'en sont pas moins d'une autre trempe, et aussi autrement mieux entraînés, motivés, équipés et commandés (!), que les malheureux soldats chinois qu'Ichiki et ses hommes ont eu à affronter jusqu'ici !
Et ensuite, deuxième problème, il y a le fait que, pour gagner du temps, et aussi pallier le manque chronique de navires de transport, les hommes de ce premier détachement seront acheminés jusqu'à Guadalcanal sur le pont de fringants destroyers, ce qui présente certes des avantages mais surtout de sérieux inconvénients...
Persuadé que les Américains ne sont guère plus que deux mille à Guadalcanal, Hyakutake décide donc, pour l'heure, de ne recourir qu'aux vétérans du colonel Kiyonao Ichiki, actuellement stationnés aux îles Palaos et qui, rendus à Rabaul, se voient assignés un ordre de mission simplissime
"Reconquérir immédiatement le terrain d’aviation de Guadalcanal. Le conserver. Si impossible, le détachement occupera une partie de l’île et attendra l’arrivée des renforts".
Lui-même vétéran des combats en Chine, Ichiki ne doute pas une seconde de pouvoir l'emporter facilement sur ces "bleus" américains dont l'état-major lui assure qu'ils ne sont après tout que deux fois plus nombreux que les quelque mille soldats immédiatement disponibles pour un premier débarquement.
Le problème, déjà, c'est que les Marines ne sont pas deux, mais bien dix fois plus nombreux (!), et que s'ils manquent encore d'expérience des combats, ils n'en sont pas moins d'une autre trempe, et aussi autrement mieux entraînés, motivés, équipés et commandés (!), que les malheureux soldats chinois qu'Ichiki et ses hommes ont eu à affronter jusqu'ici !
Et ensuite, deuxième problème, il y a le fait que, pour gagner du temps, et aussi pallier le manque chronique de navires de transport, les hommes de ce premier détachement seront acheminés jusqu'à Guadalcanal sur le pont de fringants destroyers, ce qui présente certes des avantages mais surtout de sérieux inconvénients...
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