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| Marines à Guadalcanal : naufragé sur une île quasi-mystérieuse... |
... déjà sous le choc du départ des porte-avions de Fletcher, qui l'a privé de tout soutien aérien, l'amiral Turner est à présent confronté à un désastre absolu !
En moins d'une heure la nuit précédente, il a en effet perdu plus de la moitié de ses croiseurs - autrement dit l'essentiel de sa force de couverture - tout en n'infligeant lui-même que des dégâts insignifiants à l'ennemi, lequel pourrait donc très bien se représenter la nuit suivante, ou alors la prochaine, pour achever le travail, et en particulier pour pulvériser tous ces malheureux cargos désormais sans défense et dont on risque fort d'avoir désespérément besoin dans les semaines et les mois à venir.
Il faut donc que la flotte toute entière vide les lieux, et qu'elle les vide au plus vite, et il faut bien toute l'obstination du général Vandergrift, qui a désespérément besoin du ravitaillement et du matériel toujours entreposé dans les entrailles des dits cargos, pour le convaincre de ne pas lever l'ancre immédiatement !
Au final, les deux hommes s'entendent sur un compromis : les cargos continueront de décharger tout ce qu'ils peuvent jusqu'au milieu de l'après-midi, après quoi ils se mettront en route avec pour objectif de se retrouver tous loin au large de Guadalcanal une fois la nuit tombée.
En pratique, cela signifie néanmoins que les Marines présents sur l'île vont devoir se passer, pour une durée indéterminée, d'une bonne partie de leur approvisionnement, et de tout soutien d'artillerie.
Et cela signifie, surtout, qu'au soir du 09 août, ils vont se retrouver totalement isolés, pour ne pas dire naufragés sur une île quasi-mystérieuse, et où les Japonais sont eux-mêmes susceptibles de débarquer à n'importe quel moment...
En moins d'une heure la nuit précédente, il a en effet perdu plus de la moitié de ses croiseurs - autrement dit l'essentiel de sa force de couverture - tout en n'infligeant lui-même que des dégâts insignifiants à l'ennemi, lequel pourrait donc très bien se représenter la nuit suivante, ou alors la prochaine, pour achever le travail, et en particulier pour pulvériser tous ces malheureux cargos désormais sans défense et dont on risque fort d'avoir désespérément besoin dans les semaines et les mois à venir.
Il faut donc que la flotte toute entière vide les lieux, et qu'elle les vide au plus vite, et il faut bien toute l'obstination du général Vandergrift, qui a désespérément besoin du ravitaillement et du matériel toujours entreposé dans les entrailles des dits cargos, pour le convaincre de ne pas lever l'ancre immédiatement !
Au final, les deux hommes s'entendent sur un compromis : les cargos continueront de décharger tout ce qu'ils peuvent jusqu'au milieu de l'après-midi, après quoi ils se mettront en route avec pour objectif de se retrouver tous loin au large de Guadalcanal une fois la nuit tombée.
En pratique, cela signifie néanmoins que les Marines présents sur l'île vont devoir se passer, pour une durée indéterminée, d'une bonne partie de leur approvisionnement, et de tout soutien d'artillerie.
Et cela signifie, surtout, qu'au soir du 09 août, ils vont se retrouver totalement isolés, pour ne pas dire naufragés sur une île quasi-mystérieuse, et où les Japonais sont eux-mêmes susceptibles de débarquer à n'importe quel moment...
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