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Savo : une brillante victoire japonaise... qui aurait pu être plus brillante encore |
... croiseur Chokai, 09 août 1942, 02h20
Sur le Chokai, Mikawa doit à présent décider s'il entend prolonger son action en s'en prenant cette fois aux navires de transport américains toujours ancrés devant Lunga Point, ou s'il doit au contraire reprendre immédiatement le chemin de Rabaul avec la douce euphorie que confèrent toujours la victoire et le sentiment du devoir accompli.
A 02h20, l'amiral japonais opte pour la seconde option, que chacun approuve sur le Chokai comme en haut-lieu, mais que beaucoup regretteront amèrement par la suite.
A l'appui de sa décision, il y a tout d'abord l'aversion bien connue des amiraux japonais à l'égard de toute improvisation : le plan de bataille prévoyait simplement de faire le tour de l'île Savo en coulant tous les croiseurs américains qui y montaient la garde, puis de s'en retourner à la base à la faveur de la nuit, mais pas de s'en prendre ensuite à de simples et fort vulgaires cargos.
Il y a aussi le fait que ses propres croiseurs ont déjà consommé beaucoup de carburant et de munitions, et que, s'ils prolongeaient par trop leur présence sur place, ils risqueraient alors d'être attaqués de jour par les appareils des porte-avions américains, dont tout le monde connait l'existence mais en aucune manière la position exacte.
Or, et Mikawa est mieux placé que quiconque pour le savoir, les dits croiseurs sont dores et déjà irremplaçables puisque, depuis Midway, les chantiers navals japonais ont reçu l'ordre de ne plus en construire afin de concentrer tous leurs efforts sur de nouveaux porte-avions.
A trop vouloir gagner, on risque souvent de tout perdre et Mikawa, en cet instant, ne voit guère ce qu'il pourrait gagner de plus,... mais réalise en revanche très bien ce qu'il pourrait perdre !
Alors, et à l'étonnement des Américains eux-mêmes, l'escadre japonaise ne tarde pas à vider les lieux, en longeant Savo par le Nord...
Sur le Chokai, Mikawa doit à présent décider s'il entend prolonger son action en s'en prenant cette fois aux navires de transport américains toujours ancrés devant Lunga Point, ou s'il doit au contraire reprendre immédiatement le chemin de Rabaul avec la douce euphorie que confèrent toujours la victoire et le sentiment du devoir accompli.
A 02h20, l'amiral japonais opte pour la seconde option, que chacun approuve sur le Chokai comme en haut-lieu, mais que beaucoup regretteront amèrement par la suite.
A l'appui de sa décision, il y a tout d'abord l'aversion bien connue des amiraux japonais à l'égard de toute improvisation : le plan de bataille prévoyait simplement de faire le tour de l'île Savo en coulant tous les croiseurs américains qui y montaient la garde, puis de s'en retourner à la base à la faveur de la nuit, mais pas de s'en prendre ensuite à de simples et fort vulgaires cargos.
Il y a aussi le fait que ses propres croiseurs ont déjà consommé beaucoup de carburant et de munitions, et que, s'ils prolongeaient par trop leur présence sur place, ils risqueraient alors d'être attaqués de jour par les appareils des porte-avions américains, dont tout le monde connait l'existence mais en aucune manière la position exacte.
Or, et Mikawa est mieux placé que quiconque pour le savoir, les dits croiseurs sont dores et déjà irremplaçables puisque, depuis Midway, les chantiers navals japonais ont reçu l'ordre de ne plus en construire afin de concentrer tous leurs efforts sur de nouveaux porte-avions.
A trop vouloir gagner, on risque souvent de tout perdre et Mikawa, en cet instant, ne voit guère ce qu'il pourrait gagner de plus,... mais réalise en revanche très bien ce qu'il pourrait perdre !
Alors, et à l'étonnement des Américains eux-mêmes, l'escadre japonaise ne tarde pas à vider les lieux, en longeant Savo par le Nord...
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