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| Tank Lee traversant un village birman en flammes au sud de Mandalay, 20 mars 1945 |
… Mandalay, 20 mars 1945.
Le 20 mars, Mandalay, qui n’est plus qu’un immense champ de ruines et de gravats, est officiellement considérée comme "conquise" et, sur ce théâtre d’opérations comme partout ailleurs, les survivants japonais s'y comptent quasiment sur les doigts de la main.
Il faut dire que pas plus que les Américains aux Philippines ou sur les îles du Pacifique, les hommes de la 14ème Armée ne s’embarrassent guère de faire des prisonniers… quand bien même trouveraient-ils sur leur chemin des soldats japonais quelque peu disposés à se rendre.
"Le 8 avril, John Randle conduisit sa compagnie de Baloutches (1) pour s'emparer d'un objectif nommé Point 900, à l'ouest de Pyawbwe (…) Lorsque les défenses japonaises s’effondrèrent, Randle cria de faire des prisonniers. Son subadar (2) lui rétorqua : "ça ne sert à rien, sahib ! Ils n'écouteront pas !"
Randle écrivit "Ils étaient assoiffés de sang… aboyant des cris aigus, les lèvres retroussées sur leurs dents, ce qui leur a donnait un horrible rictus de loup. Je me suis retrouvé à la fois exalté et consterné par ce pur désir animal de tuer. En une dizaine de minutes de travail à la grenade, à la mitraillette, au fusil et à la baïonnette, toute la compagnie japonaise fut anéantie, sans faire de prisonniers. Ils n’avaient opposé que peu de résistance et je ne déplorais moi-même qu’un seul tué dans mes rangs"
Ce fut le seul moment de la guerre où Randle vit un officier japonais se retourner et s'enfuir - pour se retrouver aussitôt abattu pour sa peine. Les corps de 124 Japonais furent simplement jetés dans un fossé bien commode.
Le 20 mars, Mandalay, qui n’est plus qu’un immense champ de ruines et de gravats, est officiellement considérée comme "conquise" et, sur ce théâtre d’opérations comme partout ailleurs, les survivants japonais s'y comptent quasiment sur les doigts de la main.
Il faut dire que pas plus que les Américains aux Philippines ou sur les îles du Pacifique, les hommes de la 14ème Armée ne s’embarrassent guère de faire des prisonniers… quand bien même trouveraient-ils sur leur chemin des soldats japonais quelque peu disposés à se rendre.
"Le 8 avril, John Randle conduisit sa compagnie de Baloutches (1) pour s'emparer d'un objectif nommé Point 900, à l'ouest de Pyawbwe (…) Lorsque les défenses japonaises s’effondrèrent, Randle cria de faire des prisonniers. Son subadar (2) lui rétorqua : "ça ne sert à rien, sahib ! Ils n'écouteront pas !"
Randle écrivit "Ils étaient assoiffés de sang… aboyant des cris aigus, les lèvres retroussées sur leurs dents, ce qui leur a donnait un horrible rictus de loup. Je me suis retrouvé à la fois exalté et consterné par ce pur désir animal de tuer. En une dizaine de minutes de travail à la grenade, à la mitraillette, au fusil et à la baïonnette, toute la compagnie japonaise fut anéantie, sans faire de prisonniers. Ils n’avaient opposé que peu de résistance et je ne déplorais moi-même qu’un seul tué dans mes rangs"
Ce fut le seul moment de la guerre où Randle vit un officier japonais se retourner et s'enfuir - pour se retrouver aussitôt abattu pour sa peine. Les corps de 124 Japonais furent simplement jetés dans un fossé bien commode.
Le lieutenant-artilleur John Cameron-Hayes, déclara "Nous pensions que cela allait bientôt se terminer. Les Japonais étaient en fuite. Leurs cadavres gisaient partout. Ils étaient beaucoup moins agressifs que par le passé".
(1) soldats de l’Armée britannique originaires du Baloutchistan
(2) officier subalterne
(3) Hastings, op cit
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