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Soldat britannique, partageant le thé avec une famille birmane, Meiktila, 10 mars 1945 |
… repartons à présent en Birmanie, où - rappelons-nous - l'armée japonaise, après avoir vu ses ultimes rêves de conquête brisés à Imphal et Kohima au printemps de l'année précédente, a finalement été contrainte à une humiliante retraite qui l'a vue perdre plus de 60 000 tués et blessés, néanmoins bien davantage victimes - comme c’est la règle dans cette région - d’épuisement et de maladies que des balles britanniques.
Contraint par la force des événements à rompre avec la tradition de tous ses prédécesseurs, le nouveau commandant-en-chef du Front birman, le général Heitarō Kimura, a cette fois sagement décidé de ne plus combattre dans la jungle et les collines, et de se contenter de la seule Birmanie "utile", à savoir celle des grandes villes comme Rangoon ou Mandalay, et celle des rizières, des usines et des installations pétrolières, qui représentent encore quelque intérêt pour l'effort de guerre nippon et qui, en principe du moins, devraient lui permettre de résister en quasi-autarcie.
Mais même avec des ambitions ainsi réduites, les forces qui, en ce début de 1945, demeurent à sa disposition, s'avèrent dramatiquement insuffisantes pour affronter le poids de la moindre offensive alliée !
Car contrairement à lui, le général William Slim, qui commande la 14ème Armée britannique, dispose non seulement d’effectifs et de moyens largement supérieurs aux siens, mais aussi et surtout, grâce à une Aviation dont Kimura est désespérément dépourvu, de la possibilité de les appuyer en permanence, et même de les déplacer au gré des besoins à n'importe quel moment et en n'importe quel endroit du Front.
Contraint par la force des événements à rompre avec la tradition de tous ses prédécesseurs, le nouveau commandant-en-chef du Front birman, le général Heitarō Kimura, a cette fois sagement décidé de ne plus combattre dans la jungle et les collines, et de se contenter de la seule Birmanie "utile", à savoir celle des grandes villes comme Rangoon ou Mandalay, et celle des rizières, des usines et des installations pétrolières, qui représentent encore quelque intérêt pour l'effort de guerre nippon et qui, en principe du moins, devraient lui permettre de résister en quasi-autarcie.
Mais même avec des ambitions ainsi réduites, les forces qui, en ce début de 1945, demeurent à sa disposition, s'avèrent dramatiquement insuffisantes pour affronter le poids de la moindre offensive alliée !
Car contrairement à lui, le général William Slim, qui commande la 14ème Armée britannique, dispose non seulement d’effectifs et de moyens largement supérieurs aux siens, mais aussi et surtout, grâce à une Aviation dont Kimura est désespérément dépourvu, de la possibilité de les appuyer en permanence, et même de les déplacer au gré des besoins à n'importe quel moment et en n'importe quel endroit du Front.
En théorie, Slim peut également compter sur l’appui de la population birmane qui, loin d’avoir été "libérée" par les Japonais, a au contraire énormément souffert de ceux-ci depuis leur arrivée dans le pays, en 1942.
Mais dans ce domaine-là, il y a cependant loin de la coupe aux lèvres…
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