Le corps d’Iwabushi lui-même, qui se serait suicidé le 25 ou le 26 février, ne sera jamais retrouvé.
Sans surprise, c’est cependant la population civile de Manille qui a payé le plus lourd tribut : on estime généralement à quelque 100 000 (!) le nombre d’hommes, de femmes, d’enfants, et de vieillards philippins tués lors des combats.
Côté américain, les pertes sont en revanche bien plus mesurées : un millier de morts et six mille blessés, autant dire rien eut égard à la férocité des affrontements et à l’ampleur des destructions.
C’est évidemment tant mieux pour les GI’s et leurs familles au pays, mais c’est just too bad pour les civils philippins et leur patrimoine architectural.
Mais pouvait-il en être autrement quand la volonté des Japonais de résister jusqu’à la Mort se liguait à celle des Américains de minimiser à tout prix les pertes dans leurs propres rang ?
Pris entre ces deux volontés invincibles, Manille, et la population civile de Manille, se trouvaient simplement au mauvais endroit au mauvais moment.
Dans quelques jours, à Fort Drum, il n’y aurait du moins aucun civil, et aucun patrimoine architectural, pour faire les frais de la querelle…
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