| Roi-Namur, aujourd'hui. Notez la piste d'atterrissage |
… Kwajalein, 31 janvier 1944
Conformément à la tradition, dans les jours et même les semaines précédant l’attaque des atolls de Majuro et de Kwajalein, les raids aériens, en particulier contre les terrains d’aviation, se sont succédés sur tous les objectifs stratégiques des environs, et ce afin d’amollir autant que possible les défenses japonaises.
Et le 31 janvier, c'est toujours conformément à la tradition qu'un véritable déluge de bombes et d’obus s’abat alors sur Majuro. Et les effets du dit déluge sont en vérité si dévastateurs que la petite garnison de l’atoll, qui ne dispose du reste d’aucun abri le moindrement digne de ce nom, est quasiment annihilée avant-même le débarquement des soldats américains qui, dans l’aventure, ne perdent pas un seul des leurs !
Reste cependant le gros morceau, à savoir Kwajalein, où le commandement japonais a disposé quelque 3 500 hommes sur Roi-Namur (1), à l’extrémité nord de l’atoll, et 5 000 autres sur l’île de Kwajalein proprement dite, à l’extrémité sud du même atoll.
A l’instar de Betio, sur l’atoll de Tarawa, Roi-Namur et Kwajalein sont des îles minuscules, d’à peine quelques kilomètres de long sur quelques centaines de mètres de large, ce qui n’autorise aucune défense "en profondeur"
N’émergeant elles aussi des flots que de quelques mètres, leur relief offre de surcroît une vision parfaite aux navires de guerre américains qui, tirant profit de leur malheureuse expérience de Betio, sont cette fois résolus à s’approcher le plus près possible du rivage, et à utiliser contre ce dernier bien plus d’obus perforants (AP) ou semi-perforants (SAP) qu’à Betio, où les traditionnels obus explosifs (HE) avaient fait la preuve de leur inefficacité contre les bunkers japonais…
Conformément à la tradition, dans les jours et même les semaines précédant l’attaque des atolls de Majuro et de Kwajalein, les raids aériens, en particulier contre les terrains d’aviation, se sont succédés sur tous les objectifs stratégiques des environs, et ce afin d’amollir autant que possible les défenses japonaises.
Et le 31 janvier, c'est toujours conformément à la tradition qu'un véritable déluge de bombes et d’obus s’abat alors sur Majuro. Et les effets du dit déluge sont en vérité si dévastateurs que la petite garnison de l’atoll, qui ne dispose du reste d’aucun abri le moindrement digne de ce nom, est quasiment annihilée avant-même le débarquement des soldats américains qui, dans l’aventure, ne perdent pas un seul des leurs !
Reste cependant le gros morceau, à savoir Kwajalein, où le commandement japonais a disposé quelque 3 500 hommes sur Roi-Namur (1), à l’extrémité nord de l’atoll, et 5 000 autres sur l’île de Kwajalein proprement dite, à l’extrémité sud du même atoll.
A l’instar de Betio, sur l’atoll de Tarawa, Roi-Namur et Kwajalein sont des îles minuscules, d’à peine quelques kilomètres de long sur quelques centaines de mètres de large, ce qui n’autorise aucune défense "en profondeur"
N’émergeant elles aussi des flots que de quelques mètres, leur relief offre de surcroît une vision parfaite aux navires de guerre américains qui, tirant profit de leur malheureuse expérience de Betio, sont cette fois résolus à s’approcher le plus près possible du rivage, et à utiliser contre ce dernier bien plus d’obus perforants (AP) ou semi-perforants (SAP) qu’à Betio, où les traditionnels obus explosifs (HE) avaient fait la preuve de leur inefficacité contre les bunkers japonais…
(1) Roi et Namur étaient à l'origine deux îles séparées, que les Japonais fusionnèrent en une seule à partir de 1940 grâce à du sable prélevé dans le lagon
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