… les Marshall, c’est une trentaine d’atolls et pas moins de… onze cents îles (!) éparpillées sur des centaines de km2 d’océan, et portant des noms aussi exotiques que Wotje, Kwajalein, Eniwetok, Majuro, Jaluit, Maloelap ou encore, et pour la postérité… Bikini !
Conquises sans combat en 1914, puis officiellement annexées par les Japonais - avec l’assentiment de la Société des Nations - après la guerre, les Marshall ont commencé à être militarisées à des degrés divers dès le début des années 1920, puis, surtout à partir des années 1930, en tant qu’éléments du Premier Cercle défensif de leur Empire.
Mais elles sont aussi, et avant tout, devenues terra incognita puisque interdites à tout visiteur étranger, ce qui, du point de vue américain, complique naturellement les choses, attendu que personne dans leurs rangs ne sait exactement quels moyens ont été déployés sur telle ou telle île,… ni quels périls devront dès lors affronter les troupes appelées à y débarquer.
En ce début de 1944, les dits moyens, pourtant, ne sont pas particulièrement impressionnants puisque le contre-amiral Monzo Akiyama, qui a établi son Q.G. sur l’île de Kwajalein, et sur l’atoll du même nom, ne dispose guère que de quelque 8 000 hommes de troupe, dont plus de la moitié sont stationnés à Kwajalein-même, de quelques pièces d’artillerie périmée, et d'une grosse centaine d’avions essentiellement basés à Roi-Namur.
Tout cela pour défendre d'innombrables îles largement isolées les unes des autres, et surtout les défendre contre une Infanterie américaine au moins cinq fois supérieure en nombre (!), et de surcroît appuyée par des centaines d’avions et une gigantesque armada de porte-avions d’escorte, de cuirassés, de croiseurs et de navires de soutien !
Conquises sans combat en 1914, puis officiellement annexées par les Japonais - avec l’assentiment de la Société des Nations - après la guerre, les Marshall ont commencé à être militarisées à des degrés divers dès le début des années 1920, puis, surtout à partir des années 1930, en tant qu’éléments du Premier Cercle défensif de leur Empire.
Mais elles sont aussi, et avant tout, devenues terra incognita puisque interdites à tout visiteur étranger, ce qui, du point de vue américain, complique naturellement les choses, attendu que personne dans leurs rangs ne sait exactement quels moyens ont été déployés sur telle ou telle île,… ni quels périls devront dès lors affronter les troupes appelées à y débarquer.
En ce début de 1944, les dits moyens, pourtant, ne sont pas particulièrement impressionnants puisque le contre-amiral Monzo Akiyama, qui a établi son Q.G. sur l’île de Kwajalein, et sur l’atoll du même nom, ne dispose guère que de quelque 8 000 hommes de troupe, dont plus de la moitié sont stationnés à Kwajalein-même, de quelques pièces d’artillerie périmée, et d'une grosse centaine d’avions essentiellement basés à Roi-Namur.
Tout cela pour défendre d'innombrables îles largement isolées les unes des autres, et surtout les défendre contre une Infanterie américaine au moins cinq fois supérieure en nombre (!), et de surcroît appuyée par des centaines d’avions et une gigantesque armada de porte-avions d’escorte, de cuirassés, de croiseurs et de navires de soutien !
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