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| Marines annihilant la pieuvre japonaise au lance-flammes. Illustration américaine de 1944 |
… pour toutes les raisons - et on pourrait encore en trouver bien d’autres - que nous venons d’évoquer au fil de ces derniers jours, la guerre en Asie est condamnée à végéter jusqu’à la Capitulation du Japon, malgré tous les moyens engagés, le nombre - autrement plus conséquent que dans le Pacifique - de soldats déployés sur le terrain, ou le talent et la bravoure de ceux-ci.
C’est donc dans le Pacifique, et nulle part ailleurs, que va se jouer le sort de la guerre… et aussi l’Histoire que l’on se remémorera dans les décennies à venir.
Il faut dire que par comparaison à l’Asie, la Guerre du Pacifique, à défaut d’être nécessairement plus morale ou moins meurtrière, a tout de même le considérable avantage d’être bien plus facile à comprendre,… puisqu’elle revient tout bonnement à annihiler à la mitrailleuse, à la roquette, à la bombe, au lance-flammes ou alors à la pelle de bulldozer (!), le plus de soldats japonais possible sur des îles dont personne n’a jamais entendu parler et qui n’intéressent finalement personne et même pas les soldats appelés à s’y entretuer !
Et à la notable exception des Philippines - mais n’anticipons pas - cette Guerre du Pacifique va également demeurer jusqu'à la fin une guerre de "sauts de puce" infiniment plus favorable à la bannière étoilée qu’au pavillon du soleil levant.
En ce début de 1944, et après la conquête des îles Gilbert, et en particulier de l'atoll de Tarawa en novembre de l’année précédente, le prochain saut de puce américain doit précisément s’effectuer aux îles Marshall, colonisées, au détriment de l’Espagne, par l’Empire allemand à la fin du 19ème siècle, puis passées sans le moindre combat sous contrôle japonais dès le déclenchement de la 1ère G.M…
C’est donc dans le Pacifique, et nulle part ailleurs, que va se jouer le sort de la guerre… et aussi l’Histoire que l’on se remémorera dans les décennies à venir.
Il faut dire que par comparaison à l’Asie, la Guerre du Pacifique, à défaut d’être nécessairement plus morale ou moins meurtrière, a tout de même le considérable avantage d’être bien plus facile à comprendre,… puisqu’elle revient tout bonnement à annihiler à la mitrailleuse, à la roquette, à la bombe, au lance-flammes ou alors à la pelle de bulldozer (!), le plus de soldats japonais possible sur des îles dont personne n’a jamais entendu parler et qui n’intéressent finalement personne et même pas les soldats appelés à s’y entretuer !
Et à la notable exception des Philippines - mais n’anticipons pas - cette Guerre du Pacifique va également demeurer jusqu'à la fin une guerre de "sauts de puce" infiniment plus favorable à la bannière étoilée qu’au pavillon du soleil levant.
En ce début de 1944, et après la conquête des îles Gilbert, et en particulier de l'atoll de Tarawa en novembre de l’année précédente, le prochain saut de puce américain doit précisément s’effectuer aux îles Marshall, colonisées, au détriment de l’Espagne, par l’Empire allemand à la fin du 19ème siècle, puis passées sans le moindre combat sous contrôle japonais dès le déclenchement de la 1ère G.M…

1 commentaire:
Bonjour! Chapeau pour ce blog, votre illustration rappelle à quel point l'industrie de la bande dessinée et du film d'animation ont été mises à contribution par la propagande américaine pour galvaniser le moral ds troupiers US (que les européens traitaient de "grands enfants" avec un peu de condescendance mal placée).
Les studios Disney ,mais aussi ceux de Tex Avery ont mouliné des films d'instruction , des gaudrioles pour soldats,Captain America et autres super-héros de comic's et autres magazines en couleurs criardes sur papier bas de gamme (les pulps)ont été enrôlés dans la guerre ou dans la chasse aux espions.
Popeye s'est mis à fabriquer à lui tout seul des navires de guerre à la chaîne, Daffy Duck et le Loup de Tex Avery ont servi à caricaturer Hitler ou Tojo..etc
les "bas instincts" n'ont pas été oubliés (le personnage de GI Jane, qui finit en très petite tenue à la fin de chaque épisode...et n'oublions pas le soldat SNAFU (le plus calamiteux des troupiers de l'Oncle Sam qui était supposé instruire par le contre exemple en montrant précisément ce qu'il ne fallait pas faire (bavarder à tort et à travers avec les belles espionnes, négliger l'entretien de son flingue ou oublier de bien fermer sa moustiquaire...
Le plus drôle est que ces films destinés à des jeunes soldats étaient produits par l'armée et échappaient ainsi au très tâtillon code Hayes (la censure la plus bigote - cul-bénit qui soit au monde) et les auteurs de ces chefs d'oeuvre forçaient allègrement sur les pin-up en petite tenue et les situations un brin osées...
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