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| Le B-24 Flying Cloud de la 14ème Air Force. Notez la gueule de requin, héritage des Tigres volants |
… car sur le terrain, les Japonais ne manifestent non seulement aucun signe de vouloir évacuer la Chine, ou même la Birmanie, mais se préparent carrément, et malgré un ravitaillement de plus en plus chiche,... à y lancer de nouvelles offensives !
Comment expliquer cela ou, a contrario, comment expliquer le lamentable piétinement des armées alliées, et particulièrement de cette armée chinoise qui, non contente d’être largement supérieure en nombre à son adversaire, bénéficie quant à elle d’un ravitaillement aérien - et bientôt terrestre - de plus en plus régulier et conséquent, ainsi que de l'appui aérien de plus en plus important et efficace de la 14ème Air Force ?
On peut, bien sûr, comme nous l'avons déjà mentionné, avancer le fait que le Front de Chine-Birmanie ne constitue pour Londres et Washington qu’un Front très secondaire qui, au demeurant, se prête extraordinairement mal à une offensive d’envergure,… et surtout de nature à contraindre le Japon à déposer les armes, ce dont le général William Slim, qui commande la 14ème Armée britannique en Birmanie, est du reste le premier à convenir, en soulignant sa profonde conviction que "des troupes chinoises bien équipées et efficacement menées pourraient battre les Japonais" mais aussi que "la stratégie amphibie américaine dans le Pacifique, qui consistait à sauter d’île en île, produirait des résultats bien plus rapides qu’une progression terrestre à travers l’Asie avec une armée chinoise encore à former"
Car c’est bien là que le bât blesse : malgré ses effectifs pléthoriques et toute l’aide matérielle que les Américains lui apportent depuis 1940, l’armée chinoise, ou plus exactement l’armée nationaliste de Tchang Kaï-chek, est encore - et demeurera jusqu’à la fin - largement incapable de s’imposer par elle-même, faute d’une véritable volonté de vaincre, mais aussi à cause d’un commandant-en-chef finalement bien plus préoccupé par son combat contre ses propres compatriotes communistes que contre l’envahisseur japonais….
Comment expliquer cela ou, a contrario, comment expliquer le lamentable piétinement des armées alliées, et particulièrement de cette armée chinoise qui, non contente d’être largement supérieure en nombre à son adversaire, bénéficie quant à elle d’un ravitaillement aérien - et bientôt terrestre - de plus en plus régulier et conséquent, ainsi que de l'appui aérien de plus en plus important et efficace de la 14ème Air Force ?
On peut, bien sûr, comme nous l'avons déjà mentionné, avancer le fait que le Front de Chine-Birmanie ne constitue pour Londres et Washington qu’un Front très secondaire qui, au demeurant, se prête extraordinairement mal à une offensive d’envergure,… et surtout de nature à contraindre le Japon à déposer les armes, ce dont le général William Slim, qui commande la 14ème Armée britannique en Birmanie, est du reste le premier à convenir, en soulignant sa profonde conviction que "des troupes chinoises bien équipées et efficacement menées pourraient battre les Japonais" mais aussi que "la stratégie amphibie américaine dans le Pacifique, qui consistait à sauter d’île en île, produirait des résultats bien plus rapides qu’une progression terrestre à travers l’Asie avec une armée chinoise encore à former"
Car c’est bien là que le bât blesse : malgré ses effectifs pléthoriques et toute l’aide matérielle que les Américains lui apportent depuis 1940, l’armée chinoise, ou plus exactement l’armée nationaliste de Tchang Kaï-chek, est encore - et demeurera jusqu’à la fin - largement incapable de s’imposer par elle-même, faute d’une véritable volonté de vaincre, mais aussi à cause d’un commandant-en-chef finalement bien plus préoccupé par son combat contre ses propres compatriotes communistes que contre l’envahisseur japonais….

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