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| B-25 américain lors d'une attaque sur Rabaul, novembre 1943 |
… mais non contents d’être qualitativement et quantitativement inférieurs à leurs adversaires, les porte-avions japonais de cette fin de 1943 souffrent aussi d’un cruel manque de pilotes,... ou plus exactement de pilotes en mesure d’affronter les Américains avec une chance raisonnable de succès, comme la triste affaire du "Tir aux dindons des Marianne" va bientôt le démontrer.
Et il y a aussi, et enfin, le problème de la doctrine d'emploi, qui, malgré - ou peut-être à cause - de la mort de Yamamoto en avril, n’a hélas pas évolué depuis 1942.
La disparition de l’amiral, considéré, à tort ou à raison, comme le meilleur stratège de la Marine impériale, a manifestement porté un coup très dur à celle-ci.
Peut-être moins doués, les successeurs de Yamamoto - dont aucun n'émerge véritablement du lot - semblent en tout cas incapables de s’arracher à l’image de leur défunt maître, et à entreprendre une guerre simplement différente.
Ils continuent, en particulier, à échafauder des plans de bataille très - et beaucoup trop - compliqués, en vue d’un affrontement supposément "décisif" mais qu’ils n’ont depuis longtemps plus les moyens de mener et qu'ils ne peuvent dès lors que perdre, comme nous le verrons bientôt aux Mariannes (contre Spruance), aux Philippines (contre Halsey) et même, en avril 1945, au large d'Iwo Jima, avec le super-cuirassé Yamato, entre-temps promu navire-suicide (1)
(1) Saviez-vous que... Ten-Go Sakusen
Et il y a aussi, et enfin, le problème de la doctrine d'emploi, qui, malgré - ou peut-être à cause - de la mort de Yamamoto en avril, n’a hélas pas évolué depuis 1942.
La disparition de l’amiral, considéré, à tort ou à raison, comme le meilleur stratège de la Marine impériale, a manifestement porté un coup très dur à celle-ci.
Peut-être moins doués, les successeurs de Yamamoto - dont aucun n'émerge véritablement du lot - semblent en tout cas incapables de s’arracher à l’image de leur défunt maître, et à entreprendre une guerre simplement différente.
Ils continuent, en particulier, à échafauder des plans de bataille très - et beaucoup trop - compliqués, en vue d’un affrontement supposément "décisif" mais qu’ils n’ont depuis longtemps plus les moyens de mener et qu'ils ne peuvent dès lors que perdre, comme nous le verrons bientôt aux Mariannes (contre Spruance), aux Philippines (contre Halsey) et même, en avril 1945, au large d'Iwo Jima, avec le super-cuirassé Yamato, entre-temps promu navire-suicide (1)
(1) Saviez-vous que... Ten-Go Sakusen
1 commentaire:
Isoroku Yamamoto, qui connaissait bien les USA et leur potentiel industriel, car il y avait fait ses stages et été attaché naval entre les deux guerres, n'aurait probablement pas pu faire grand chose s'il avait réchappé de l'embuscade aérienne des îles Salomon...il avait déclaré en toute franchise à l'empereur "je peux caracoler pendant six mois...mais après c'est impossible", en fait il avait tout misé sur la surprise (Pearl Harbour) mais Pearl Harbour fut une victoire inachevée, les docks flottants , bassins de radoub et autres installations portuaires de maintenance sans les quels un flotte est condamnée à terme (Cf le Tirpitz en Norvège ou l'inachèvement des bassins de carénage dans la base russe de Port Arthur, l'usure progressive du corsaire Emden ou du Goeben, devenu Yavuz sultan selim))étaient restés sinon intacts , du moins réparables et opérationnels à bref délai...et de plus les Porte avions américains étaient en mer ce jour là, à croire que Roosevelt et le Haut Etat Major ont laissé les japonais frapper pour avoir un casus belli flagrant pour retourner l'opinion publique américaine, majoritairement isolation niste et pacifiste
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