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| Le B-17 "The Last Srraw" en Nouvelle-Guinée, en 1943 |
… Cap Hollman, Nouvelle-Bretagne, 2 mars 1943
Et de fait, dans l'après-midi, le convoi est repéré par un B-24 de reconnaissance américain à proximité du Cap Hollman, et attaqué dès le lendemain, et à plusieurs reprises, par des escadrilles de B-17.
Contrairement à ce que l’on imagine souvent, toucher des navires en mer en les bombardant à moyenne altitude en vol horizontal n’est pas une mince affaire, et de fait, à Midway, en juin de l’année précédente, ces gros quadrimoteurs se sont montrés en tout point lamentables, s’avérant incapables, malgré tous leurs efforts, du moindre coup au bout sur le corps bataille, pourtant autrement plus imposant, de l’amiral Nagumo.
Mais au large de la Nouvelle-Bretagne, et sur de patauds cargos qui se trainent sur la mer à moins de huit nœuds, l’affaire prend cependant une autre tournure puisque deux cargos se retrouvent gravement endommagés, et un troisième, le Kyokusei Maru, carrément envoyé par le fond, contraignant dès lors les destroyers Yukikaze et Asagumo à se porter au secours des quelque 1 500 soldats nippons occupés à se noyer puis, après en avoir recueilli près de 800 à leurs bords, à mettre le cap sur Lae à 30 noeuds pour les y déposer en lieu sûr, avant de rejoindre eux-mêmes l’escadre aux premières heures du lendemain.
Alors que la nuit tombe sur les flots, les navires éclopés, toujours suivis à distance respectueuse par des appareils de reconnaissance américains s’efforcent tant bien que mal de panser leurs blessures en prévision des affrontements, inévitables, du lendemain…
Et de fait, dans l'après-midi, le convoi est repéré par un B-24 de reconnaissance américain à proximité du Cap Hollman, et attaqué dès le lendemain, et à plusieurs reprises, par des escadrilles de B-17.
Contrairement à ce que l’on imagine souvent, toucher des navires en mer en les bombardant à moyenne altitude en vol horizontal n’est pas une mince affaire, et de fait, à Midway, en juin de l’année précédente, ces gros quadrimoteurs se sont montrés en tout point lamentables, s’avérant incapables, malgré tous leurs efforts, du moindre coup au bout sur le corps bataille, pourtant autrement plus imposant, de l’amiral Nagumo.
Mais au large de la Nouvelle-Bretagne, et sur de patauds cargos qui se trainent sur la mer à moins de huit nœuds, l’affaire prend cependant une autre tournure puisque deux cargos se retrouvent gravement endommagés, et un troisième, le Kyokusei Maru, carrément envoyé par le fond, contraignant dès lors les destroyers Yukikaze et Asagumo à se porter au secours des quelque 1 500 soldats nippons occupés à se noyer puis, après en avoir recueilli près de 800 à leurs bords, à mettre le cap sur Lae à 30 noeuds pour les y déposer en lieu sûr, avant de rejoindre eux-mêmes l’escadre aux premières heures du lendemain.
Alors que la nuit tombe sur les flots, les navires éclopés, toujours suivis à distance respectueuse par des appareils de reconnaissance américains s’efforcent tant bien que mal de panser leurs blessures en prévision des affrontements, inévitables, du lendemain…

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