... à Nankin, le plus grand déshonneur pour un soldat japonais devient vite… de ne pas encore avoir réussi à tuer un seul Chinois, fut-il très chétif !
"Un jour, le lieutenant Odo nous harangua", expliquera ainsi le soldat Tajima."Vous n'avez encore tué personne !", nous reprocha-t-il. Alors aujourd'hui nous allons organiser un entraînement pour y remédier. Vous ne devez pas considérer les Chinois comme des êtres humains, mais bien comme des choses ayant moins de valeur qu'un chien ou un chat. Soyez courageux !
"Un jour, le lieutenant Odo nous harangua", expliquera ainsi le soldat Tajima."Vous n'avez encore tué personne !", nous reprocha-t-il. Alors aujourd'hui nous allons organiser un entraînement pour y remédier. Vous ne devez pas considérer les Chinois comme des êtres humains, mais bien comme des choses ayant moins de valeur qu'un chien ou un chat. Soyez courageux !
Que celui qui est volontaire pour cet entraînement fasse un pas en avant !"
Comme personne ne bougeait, le lieutenant s'énerva "Lâches ! Aucun d'entre vous n'est digne d'être un soldat !", s'exclama-t-il, avant de désigner lui-même les volontaires, parmi lesquels figurait Tajima.
"Avec les mains qui tremblaient, j'ai saisi ma baïonnette", poursuivit Tajima. "J'ai marché lentement jusqu'au Chinois terrorisé, debout à côté du puits, ou plutôt de la fosse qu'il avait lui-même creusé. Je lui ai demandé pardon et, les yeux fermés et toujours poursuivi par les insultes du lieutenant, je lui ai plongé la baïonnette dans le corps.
Quand j'ai ouvert les yeux, il était tombé dans la fosse".
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