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| Entraînement des écoliers à leurs futurs combats. Illustration japonaise de 1936 |
… et puisque cette guerre pour la conquête d’un "espace vital" est de plus en plus présente dans les esprits, le Japon, discrètement mais inexorablement, se militarise de plus en plus
Dès le début des années 1930, les magasins de jouets nippons prennent en effet des allures d'arsenaux miniatures, tandis que les écoles se dotent de véritables terrains de manœuvre où chaque enfant apprend, sous une discipline de fer, à manier sabres et fusils en bois... et aussi à détester ses futures victimes chinoises
A un écolier qui fond en larmes lorsque prié de disséquer une grenouille, son professeur, après l'avoir giflé, lui hurle "pourquoi pleures-tu sur cette stupide grenouille ? Quand tu seras grand, tu devras tuer cent, deux cents Chinois !"
Et de fait, l’Armée impériale ne tarde pas à débarquer en Chine : à l'automne 1931, la Mandchourie est envahie et, le 18 février 1932, devient très officiellement le Mandchoukouo, ou "Grand État mandchou", un État soustrait à la Chine et théoriquement indépendant mais en réalité placé sous la "protection" et le contrôle absolu de Tokyo
Et comme l'appétit vient toujours en mangeant, militaires et ultra-nationalistes se prennent déjà à rêver de nouvelles conquêtes...
Dès le début des années 1930, les magasins de jouets nippons prennent en effet des allures d'arsenaux miniatures, tandis que les écoles se dotent de véritables terrains de manœuvre où chaque enfant apprend, sous une discipline de fer, à manier sabres et fusils en bois... et aussi à détester ses futures victimes chinoises
A un écolier qui fond en larmes lorsque prié de disséquer une grenouille, son professeur, après l'avoir giflé, lui hurle "pourquoi pleures-tu sur cette stupide grenouille ? Quand tu seras grand, tu devras tuer cent, deux cents Chinois !"
Et de fait, l’Armée impériale ne tarde pas à débarquer en Chine : à l'automne 1931, la Mandchourie est envahie et, le 18 février 1932, devient très officiellement le Mandchoukouo, ou "Grand État mandchou", un État soustrait à la Chine et théoriquement indépendant mais en réalité placé sous la "protection" et le contrôle absolu de Tokyo
Et comme l'appétit vient toujours en mangeant, militaires et ultra-nationalistes se prennent déjà à rêver de nouvelles conquêtes...
2 commentaires:
Bonjour!
Bravo pour ce blog...les joujoux guerriers des petits écoliers japonais, véritable conditionnement à l'esprit du samouraï,à coups d'image sd'épinal, de combat au sabre de bois...etc) çà existait avant 1930 , il y a des textes de Pierre Loti, de Lafcadio Hearn et d'autres auteurs (dont le journaliste Ludovic Naudeau, fait prisonnier avec les russes sur le Yalou)qui en parlent dans les textes rassemblés dans le livre de la collection Bouquins (éditions Omnibus) sur la guerre Russo Japonaise, une sélection de textes d'auteurs de toutes nations au sujet de la guerre Russo Japonaise de 1905 compilé par Dany Savelli et Alain Quella Villéger
Remarquable sélection de textes qui évoque la guerre Russo Japonaise à travers des textes de multiples provenances d'une qualité remarquable.
https://www.leslibraires.fr/livre/653797-1905-autour-de-tsoushima-alain-quella-villeger-dany-savelli-omnibus
Le pire c'est que lors du "Viol de Nankin", il y a bel et bien eu un défi"sportif" entre deux sous-officiers japonais pour décapiter le plus de prisonniers japonais au sabre Katana et que la presse japonaise avait traité l'évènement à la façon d'une chronique sportive, exactement comme en Espagne les défis de bûcherons basques qui fendent contre la montre des rangées de bûches alignée dans un champ...
Chacun des deux "champions" avait décapité plus de cent chinois en un peu moins d'une heure...
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