![]() |
Mussolini et Badoglio : on n'est jamais trahi que par les siens... |
… Cassibile, Sicile, 3 septembre 1943, 17h30
Car chez les Alliés, la satisfaction consécutive à la chute de Mussolini a rapidement cédé la place à l'embarras devant le caractère pour le moins compliqué de la nouvelle réalité italienne.
Convaincus - comme il faut bien le dire la majorité des soldats et des citoyens italiens - que la guerre est perdue et que la seule chose qui importe désormais est de sauver ce qui peut encore l'être,... en commençant bien sûr par leur propre peau, positions et privilèges, Badoglio, son nouveau gouvernement, et la Maison de Savoie, ont certes entrepris de discrets pourparlers destinés à arracher un armistice suivi d'un éventuel retournement d'alliance
Mais parce qu’ils craignent - non sans raison - de voir débouler les Panzers sitôt la nouvelle de cet armistice parvenue aux oreilles d’Hitler, ils réclament également des garanties, et en particulier un débarquement massif des forces anglo-américaines en Italie, ainsi que l'envoi de milliers de parachutistes à Rome sitôt leur signature apposée sur le document !
Or le problème, c'est que les Alliés ne disposent pas encore des moyens militaires qui leur permettraient de débarquer et d'occuper directement l'Italie continentale, et aussi - et peut-être surtout - qu'il leur est bien difficile de comprendre la logique et les véritables intentions de ces Italiens qui continuent de cajoler Hitler tout en leur envoyant quantités d’émissaires... dont personne ne sait s'ils sont réellement habilités à négocier quoi que ce soit !
Pendant des semaines, et dans la plus pure tradition de la comedia dell'arte, s'ensuivent alors de pénibles tractations jusqu’à ce que, le 3 septembre 1943, le général Castellano accepte enfin d'apposer sa signature au bas du traité…
Car chez les Alliés, la satisfaction consécutive à la chute de Mussolini a rapidement cédé la place à l'embarras devant le caractère pour le moins compliqué de la nouvelle réalité italienne.
Convaincus - comme il faut bien le dire la majorité des soldats et des citoyens italiens - que la guerre est perdue et que la seule chose qui importe désormais est de sauver ce qui peut encore l'être,... en commençant bien sûr par leur propre peau, positions et privilèges, Badoglio, son nouveau gouvernement, et la Maison de Savoie, ont certes entrepris de discrets pourparlers destinés à arracher un armistice suivi d'un éventuel retournement d'alliance
Mais parce qu’ils craignent - non sans raison - de voir débouler les Panzers sitôt la nouvelle de cet armistice parvenue aux oreilles d’Hitler, ils réclament également des garanties, et en particulier un débarquement massif des forces anglo-américaines en Italie, ainsi que l'envoi de milliers de parachutistes à Rome sitôt leur signature apposée sur le document !
Or le problème, c'est que les Alliés ne disposent pas encore des moyens militaires qui leur permettraient de débarquer et d'occuper directement l'Italie continentale, et aussi - et peut-être surtout - qu'il leur est bien difficile de comprendre la logique et les véritables intentions de ces Italiens qui continuent de cajoler Hitler tout en leur envoyant quantités d’émissaires... dont personne ne sait s'ils sont réellement habilités à négocier quoi que ce soit !
Pendant des semaines, et dans la plus pure tradition de la comedia dell'arte, s'ensuivent alors de pénibles tractations jusqu’à ce que, le 3 septembre 1943, le général Castellano accepte enfin d'apposer sa signature au bas du traité…
1 commentaire:
Bonjour, votre blog est toujours excellent, compliments...mais sauriez vous nous dire qui est le troisième larron, nettement plus jeune , à la gauche de Mussolini...il ne ressemble pas du tout au futur (et très éphémère) roi Humbert II d'italie...qui diable cela peut - il être?
Publier un commentaire